AUFFRET Jean, Henri
Né le 15 février 1925 à Quimerc’h (Finistère), fusillé le 6 mai 1944 à Gouesnach (Finistère) ; soudeur électrique ; résistant au sein des FTP du Finistère.
Fils de Guillaume Auffret, poudrier, et de Marie Jeanne Floch, ménagère, Jean Auffret, célibataire, domicilié à Pont-de-Buis (Finistère), était membre des FTP depuis le mois de janvier 1944 dans la compagnie Albert Abalain.
Il fut arrêté le 11 ou le 12 avril 1944 (selon les sources) par la Sipo-SD de Quimper au Faou (Finistère) pour « détention d’armes et acte de francs-tireurs ». Il fut interné à la prison Saint-Charles de Quimper (Finistère).
Condamné à mort par le tribunal militaire de Quimper (FK 752) le 27 avril 1944, Jean Auffret a été fusillé le 6 mai 1944 à Gouesnach.
Il écrivit une dernière lettre à sa mère, qui sera tuée par des parachutistes allemands se repliant vers Brest, le 7 août 1944.
Il fut homologué à titre posthume sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI) en 1946 et reçut la mention « Mort pour la France ».
Il fut arrêté le 11 ou le 12 avril 1944 (selon les sources) par la Sipo-SD de Quimper au Faou (Finistère) pour « détention d’armes et acte de francs-tireurs ». Il fut interné à la prison Saint-Charles de Quimper (Finistère).
Condamné à mort par le tribunal militaire de Quimper (FK 752) le 27 avril 1944, Jean Auffret a été fusillé le 6 mai 1944 à Gouesnach.
Il écrivit une dernière lettre à sa mère, qui sera tuée par des parachutistes allemands se repliant vers Brest, le 7 août 1944.
Il fut homologué à titre posthume sergent des Forces françaises de l’intérieur (FFI) en 1946 et reçut la mention « Mort pour la France ».
Quimper, le 6 mai 1944.Ma très chère Maman,J’ai eu l’autorisation de t’écrire et je viens te dire adieu. Je n’ai pas l’autorisation de te voir avant de mourir. Un officier vient de m’annoncer qu’il a fait son possible pour te téléphoner.Je t’écris en ce moment, il est 13 heures et à 13 h30, je vais être fusillé ; mais Maman prends courage et sois fière de ton fils qui est mort glorieusement et souhaite un dernier adieu à tous les copains.On est parti chercher un prêtre. Je vais me confesser. Je te fais de la peine, ma pauvre Maman, seule sans ton fils que tu as tant gâté et aimé. Je te souhaite bonne chance et bon courage ; on se reverra là-haut, puisque nous n’avons pas été heureux sur terre et que nous ne sommes pas nés sous une bonne étoile.Je ne vois plus grand chose à te dire, Maman, et je t’embrasse de loin, pour une dernière fois, bien affectueusement.Adieu, ma très chère Maman, adieu pour toujours et bon courage.Ton fils qui t’aime et qui t’aimera jusqu’à la dernière minute de sa vie.Et je viens de voir le prêtre et je meurs en chrétien.J’offre ma vie pour toi, ma chère Maman, pour mes frères et sœurs, pour tous ceux qui me sont chers, pour la France et pour l’Église.JEAN.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen. – Notes Thomas Pouty. — Georges-Michel Thomas et Alain Le Grand, Le Finistère dans la Guerre (1939-1945) t. 1 : L’Occupation, p. 410 (dernière lettre).— État civil.— Note d’Annie Pennetier.
Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu