Né le 19 novembre 1919 à Étampes (Seine-et-Oise, Essonne), fusillé le 7 février 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier chauffagiste ; résistant au sein des FTPF.

Fils d’Alfred Rivet et de Marie-Louise, née Tréguier, Émile Rivet demeurait 14 rue de Beauce à Étampes. Membre des Francs-tireurs et partisans (FTP), matricule 1542, il prit part le 29 octobre 1943 avec d’autres résistants à la tentative de cambriolage de la mairie de Paron, près de Sens (Yonne), l’objectif étant de prendre des tickets d’alimentation. La Feldgendarmerie 728 de Sens était sur place et cinq FTP armés furent interpellés : René Guibet, Maurice Salagnac dit Bourdon, Alphonse Heimst dit Foch, Simon Duval dit Charot et Émile Rivet dit Maurice.
Tous furent incarcérés à la prison centrale d’Auxerre, puis transférés à Fresnes (Seine, Val-de-Marne). Pierre Simonetti dit Vidal qui dirigeait plusieurs groupes de FTP, fut interpellé le lendemain rue de Charonne à Paris par des inspecteurs de la Brigade spéciale no 2 (BS2).
Émile Rivet comparut le 1er février 1944 devant le tribunal du Gross Paris, qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.). Condamné à mort pour « activité de franc-tireur », il fut passé par les armes le 7 février à 15 h 12 au Mont-Valérien. Son inhumation eut lieu au carré militaire du nouveau cimetière Notre-Dame à Étampes.
Le ministère des Anciens Combattants déclara Émile Rivet « Mort pour la France » le 2 juillet 1947. Son nom figure sur le monument aux morts d’Étampes.
Sources

SOURCES : Arch. PPo., 77W 751. – DAVCC, Caen, Boîte 5 B VIII 5, Liste S 1744-059/44 (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes. – Mémorial GenWeb.

Daniel Grason

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