Né le 17 mai 1904 à Désertines (Allier), fusillé par condamnation le 27 octobre 1942 à Avon-les-Roches (Indre-et-Loire) ; contremaître d’usine ; résistant au sein des FTPF.

Gaston Biéret
Gaston Biéret
Cliché fourni par Hélène Biéret.
Fils d’un ouvrier ajusteur Jean Biéret et d’une couturière Marie Germain, frère de Louis Biéret et de Georges Biéret, marié à Mercedes Marie Bannier et père d’un enfant, Gaston Biéret était domicilié 1 rue Louis Blanc à Tours (Indre-et-Loire). Il fut arrêté le 17 juin 1942 dans cette ville par les autorités allemandes pour « activité de franc-tireur » FTPF. Sous les ordres de Paul Desormeaux, il distribuait des tracts (fournis par un nommé Chartier) et fut l’auteur de plusieurs attentats ferroviaires notamment celui contre la voie ferrée Paris-Bordeaux, le 12 janvier 1942.
Interné à la prison de Tours et condamné à mort par le tribunal militaire allemand de Tours (FK 588) le 23 octobre 1942 « pour activités communistes et plusieurs attentats ferroviaires », Gaston Biéret a été fusillé le 27 octobre suivant au camp du Ruchard à Avon-les-Roches avec 5 autres détenus. Les services de Vichy affirmèrent que prévenus trop tard, ils ne purent que constater son exécution.
Son frère Georges Biéret, instituteur, avait été fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien.
Le nom de Gaston Biéret est gravé sur les plaques commémoratives d’Avon-les-Roches et de Saint-Pierre-des-Corps.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, B VIII 3 Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – Dossiers du secrétariat d’État aux Anciens Combattants. — CDROM AERI Indre-et-Loire. — MémorialGenWeb.

Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu

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