Né le 13 mai 1906 à Épernay (Marne), fusillé comme otage le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; employé SNCF ; résistant en Seine-et-Marne au sein de Résistance-Fer.

Marié à Épernay au mois de septembre 1928 avec Alice (née Lecerf), le couple eut quatre enfants. Henri Chamberlin habitait à Chelles (Seine-et-Marne). Il fut membre du mouvement Résistance-Fer, comme agent P2.
Suite à la découverte de son nom sur une liste, Henri Chamberlin, suspecté de sabotage, fut arrêté le 14 ou 17 septembre 1942 (selon les sources) au dépôt de Vaires par la police française en tant que « membre d’une organisation communiste clandestine » et conduit au commissariat de Chelles.
Interné au fort de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis), il a été fusillé comme otage le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien en représailles à l’attentat commis contre Julius Ritter, adjoint de Fritz Sauckel.
Il fut homologué sous-lieutenant des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Notes Jean-Pierre Besse. – Notes Ludivine Achard de Leluardière.

Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu

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