Né le 21 avril 1924 à Vay (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé après condamnation à mort le 29 juin 1944 à Saint-Herblain (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), château de La Bouvardière ; mécanicien ; résistant , membre des Forces françaises de l’intérieur (FFI), maquis de Saffré (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique).

Jean GARÇON
Jean GARÇON
Jean Garçon était le fils de Xavier Garçon, forgeron et de Victorine Gourbil, commerçante domiciliés à Blain, section de Saint-Émilien (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique). Célibataire, domicilié à Blain, il travaillait comme mécanicien.
Jean Garçon était réfractaire au Service du travail obligatoire (STO) et membre du maquis de Saffré depuis le mois de juin 1944.
Le 28 juin 1944 plus de mille cinq cents soldats allemands, aidés d’auxiliaires français, attaquèrent le maquis qui compta treize tués au combat, certains blessés étant achevés, et des dizaines d’arrestations. Le lendemain 29 juin 1944, le tribunal militaire allemand de Nantes FK 518 siégea au château de La Bouvardière et condamna à mort trente-cinq maquisards.
Vingt-sept, dont Jean Garçon, ont été exécutés le soir même dans le parc sur place, lui à 23h 04, dans un groupe de quatre, par un peloton de douze soldats commandés par un officier.
Dans l’après-midi du 30 juin 1944, les corps des 27 fusillés furent amenés au cimetière de La Chauvinière à Nantes où ils furent inhumés de manière anonyme. Les tombes furent rapidement jonchées de fleurs, un drapeau français flottait au centre et deux petites affiches étaient apposées avec le texte suivant : "Camarades, dormez en paix, bientôt vous serez vengés" "Morts pour que la France vive."
Deux condamnés ont été fusillés le 13 juillet 1944 à la prison Lafayette de Nantes. Les six autres furent déportés, seuls deux d’entre eux revinrent.
Jean Garçon a été reconnu « Mort pour la France » le 19 février 1945, il fut homologué interné résistant (DIR) et FFI ; il reçut la Médaille de la Résistance par décret du 24 avril 1946, JO du 17 mai 1946.
Son nom figure sur la plaque commémorative du maquis à Saffré, dans l’oratoire construit auprès du monument commémoratif.
SAFFRÉ- SAINT-HERBLAIN (Loire-Atlantique) : 28-29 juin 1944
Sources

SOURCES : AVCC, Caen, Liste S 1744 (notes Thomas Pouty), AC 21 P 453 675. — SHD Vincennes GR 16 P 242969 (nc). — Arch. Dép. Loire-Atlantique, 305 J 3, 1694 W 18, 1623 W 51. — Acte de décès. — Jean-Pierre Sauvage, Xavier Trochu, Mémorial des victimes de la persécution allemande en Loire-Inférieure 1940-1945, tome Fusillés, exécutés, 2001. — A. Perraud-Charmantier, Le drame du maquis de Saffré, éditions du fleuve, 1946. — MémorialGenWeb. — Site Internet Mémoire des Hommes.— Note Jean-Charles Verdier.

Jean-Pierre Besse, Annie Pennetier

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