Né le 1er juillet 1926 à Strasbourg (Bas-Rhin), fusillé le 21 janvier 1945 dans la prison de Siesburg (près de Cologne, Allemagne).

Fils du représentant de l’UGIF (Union générale des israélites de France) et président de la section du GERAL (Groupement des expulsés et réfugiés d’Alsace et de Lorraine) pour le Sud du Cher qui avait de bonnes relations avec le commissariat de police, Jean-Pierre May et son frère aîné Gilbert, durant l’été 1942, s’employèrent à prévenir les Juifs étrangers qui devaient être arrêtés le lendemain.
En 1944, ils firent partie du groupe Forces françaises de l’intérieur (FFI) Surcouf qui occupa le 7 juin la ville de Saint-Amand et rejoignit le lendemain le maquis de la Creuse. Encerclés par les SS le 19 juillet à Saint-Dizier-Leydennes, ils furent faits prisonniers. Jean-Pierre fut transféré en Allemagne et jugé par le Volksgerichtshof (Cour de justice du peuple) qui le condamna à mort. Le père des deux frères, Félix May, avait été assassiné par la Milice à Saint-Amand-Montrond le 4 juillet 1944. Le corps de Jean-Pierre May a été réinhumé au cimetière israélite de Strasbourg.
Sources

S0URCES : Récit de son frère Gilbert May, résistant, lui-même déporté dans Nicole Laugel (sous la dir.), Nous resterons français, Colmar, Do Betzinger, 2009, p. 55 (avec sa dernière lettre) – Memorbuch, Mémorial de la déportation et de la résistance des Juifs du Bas-Rhi, p. 169. – Memorial GenWeb.

Léon Strauss

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