Né le 6 juin 1921 à Betaucourt (Haute-Saône), fusillé le 6 avril 1944 à Frotey-lès-Vesoul (Haute-Saône) suite à une condamnation à mort ; étudiant vétérinaire ; résistant au sein de Combat puis au sein des FTPF.

Célibataire, Jean-Marie Monasson entra au mouvement Combat à Lyon (Rhône) en 1941 puis, réfractaire au Service du travail obligatoire (STO), au Front national et aux FTP, sous le pseudonyme de Jacques, en tant que chef de détachement chargé de la formation d’une compagnie « la Marseillaise » dans le Nord-Ouest de la Haute-Saône à partir du mois de janvier 1943.
Arrêté à Corre (Haute-Saône) le 13 février 1944 par la Feldgendarmerie pour « attentats contre les écluses, de dépôts d’armes et vols à main armée », il fut condamné à mort le 24 mars 1944 par le tribunal militaire de Vesoul (FK 661) puis fusillé le 6 avril 1944 à la Combe de Freteuille. Ce jour, dix résistants ont été fusillés en ce lieu.
Jean-Marie Monasson a été reconnu Mort pour la France.
Sa mémoire est honorée dans nombreux lieux :
À Maisons-Alfort (Val-de-Marne)- Livre 200 ans d’École Vétérinaire.
À Marcy-l’Étoile - Plaque commémorative 1939-1945 de l’Ecole Vétérinaire de Lyon.
À Paris XIe arr. - Plaque sur la Maison des Vétérinaires
En Haute-Saône :
Le mausolée d’ Ambiévillers , à Corre sur le Monument commémoratif de la Résistance et sur le monument aux morts, à Frotey-lès-Vesoul sur la stèle commémorative de la combe de Freteuille et à Vesoul sur le Mémorial de la Résistance .
Frotey-lès-Vesoul
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, 2 P 15 (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb.

Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu

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