Né le 4 mars 1897 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé le 13 février 1943 à Nantes ; formeur ; résistant communiste ; Procès des 42.

Jean Bouvier
Jean Bouvier
Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Tombe au cimetière militaire de la Chauvinière à Nantes
Fils de Jean-Marie Bouvier et de Marie-Alphonsine Crozic,balayeuse, Jean Bouvier, formeur, habitait Nantes Haute Impasse Maillard avec son épouse Marie Joséphine Bonay (marié sans enfant). Membre du PCF clandestin et du Front national, il participa au soutien aux membres de l’OS (organisation spéciale) dirigée par Louis Le Paih et Marcel Brégeon. C’est chez lui qu’une partie des armes étaient entreposées. Arrêté par le SPAC (Service de police anti-communiste) en août 1942, il fut torturé au commissariat central, rue Garde-Dieu puis incarcéré à la prison Lafayette de Nantes. Jugé par le tribunal allemand de Nantes, FK 518 (« Procès des 42 ») pour détention d’armes, il fut condamné le 28 janvier 1943 à la peine de mort avec 36 autres résistants. Il a été fusillé par les Allemands le 13 février 1943 au terrain militaire du Bêle à Nantes.
Jean Bouvier a été inhumé dans le Carré militaire du Cimetière de la Chauvinière. Reconnu "Mort Pour La France" suivant la décision de Monsieur le Secrétaire Général aux Anciens Combattants en date du 19/02/1945, son nom est inscrit sur la plaque commémorative aux fusillés à Nantes.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, BVIII 4 (Notes Thomas Pouty). – Arch. Dép. Maine-et-Loire, 18W70. – Arch. Dép. Loire-Atlantique, 4M1850, 305 J 3 . – Le Phare, janvier 1943. – Jean Bourgeon (sous la dir.), Journal d’un honnête homme pendant l’Occupation, Thonon-les-Bains, L’Albaron, 1990.

Guy Haudebourg

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