Né le 9 septembre 1919 à Saint-Nazaire (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé le 25 août 1943 au terrain militaire du Bêle à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) ; électricien ; militant communiste ; membre des FTPF.

Jean Dréan était le fils de Jean Louis Dréan électricien et d’Albertine Célestine Potiron. Il était électricien et demeurait au Pouliguen (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) comme ses parents, avec son épouse, Paulette Larzul, et son enfant.
En 1942, il fut responsable à l’organisation des Jeunesses communistes de la région nazairienne. Il participa d’abord à des attentats contre l’armée allemande dans cette région avec un groupe de Francs-tireurs et partisans. Sa spécialité était la confection d’explosifs.
À la suite des nombreuses arrestations du mois de juillet 1942, il passa dans l’illégalité (sous le pseudonyme de René), s’enfuit dans la région nantaise où il rejoignit le groupe de FTP dirigé par Jean Fraix et participa, par exemple, à un attentat au Grand-Blottereau à Nantes.
Arrêté à Rezé (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique) le 4 février 1943, il fut jugé par le tribunal allemand le 13 août 1943, lors du « Procès des Seize » puis fusillé au Bêle le 25 août 1943.
Il a été reconnu Mort pour la France le 16 février 1945.
Une cellule communiste de Loire-Atlantique porte son nom.
Sources

SOURCES : Arch. Dép. Loire-Atlantique 270W488, 1693W58, 305 J 3 – Clarté (1945-1947). – Maxime, Raconte camarade, Saint-Nazaire, 1974. – Jean Bourgeon (sous la dir.), Journal d’un honnête homme pendant l’Occupation, Thonon-les-Bains, L’Albaron, 1990. – Guy Haudebourg, Le PCF en Loire-Inférieure à la Libération (1944-1947), mémoire de maîtrise d’histoire, Université de Nantes, 1987.

Guy Haudebourg

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