Né le 28 juin 1898 à Nizerolles (Allier), fusillé le 30 mai 1942 à Dijon (Côte-d’Or) ; veilleur de nuit ; résistance individuelle, aide et sauvetage.

Fils de l’agriculteur Claude Rimoux et d’Élisabeth Rougeron, Henri Rimoux était marié depuis 1922 à Germaine Desgoulange et père de cinq enfants : Marcelle, née en 1923 ; Valentin, né en 1924 ; Maurice, né en 1925 ; Denise, née en 1928 ; le dernier enfant n’est pas identifié. Il résidait et travaillait à Moulins-Yzeure (Allier).
Henri Rimoux fit passer la ligne de démarcation à des personnes recherchées, à des prisonniers évadés et à des Juifs. Il prenait en charge les fugitifs en gare de Nevers (Nièvre). Aucun renseignement ne permet d’établir son affiliation à une organisation.
Il fut arrêté par les Allemands le 13 mai 1942 à Nevers et emprisonné à Nevers puis à Dijon. Il fut condamné à mort pour « espionnage » le 26 mai 1942 par le tribunal militaire FK 669 de Dijon et fusillé le 30 mai 1942 à 19 h 47. Il fut inhumé au cimetière des Péjoces à Dijon.
Henri Rimoux fut déclaré « Mort pour la France » le 9 août 1947 et reconnu « Interné Politique » le 19 janvier 1966. Son nom est gravé sur le Mur des fusillés à Dijon.
Sources

SOURCE : AVCC Caen, AC 21 P 393199, dossier victime civile pour Henri Rimoux (Notes Thomas Pouty).

Dominique Tantin

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