Né le 8 mai 1920 (ou 1922) à Soissons (Aisne), fusillé le 27 août 1943 à à Saint-Lô (Manche) ; chauffeur ; résistant au sein du Front national et des FTPF.

Domicilié à Soissons (rue du Tour-de-Ville) puis à Cherbourg (Manche), Marius Chabert fut arrêté le 10 septembre 1942 à Saint-Lô par les autorités allemandes pour « détention illégale d’armes » et comme communiste. Il était effectivement membre du Front national et des FTPF.
Déféré devant le tribunal militaire allemand FK 722 de la même ville et condamné à mort le 23 août 1943, il a été fusillé le 27 à Saint-Lô.
Son nom figure sur les monuments aux morts de Soissons et de Cherbourg, et sur le monument commémoratif de Saint-Lô.
Le corps de Marius Chabert fut réinhumé dans le cimetière de Soissons. Sa mention « mort pour la France » et son homologation n’ont pas encore pu être établies (il s’agit peut-être du dossier GR 16 P 115920).
Sources

SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Sites Internet : Mémorial GenWeb ; Généalogie Aisne.

Frédéric Stévenot

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