MILCENT Marcel, Albert
Né le 18 octobre 1899 à Brasles (Aisne), fusillé comme otage le 21 février 1942 à Montgueux (Aube) ; cantonnier ; militant communiste ; résistant au sein du Front national.
Fils d’Albert Milcent, commis marchand de chevaux domicilié à Orbais-l’Abbaye (Marne), et de Madeleine Dœbler, manouvrière domiciliée à Merschweiller (Moselle), Marcel Milcent naquit au domicile d’Émile Brion, manouvrier à Brasles et ami de la mère.
Marié le 29 novembre 1930 avec Jeanne Alphonsine Wolff à Montfermeil (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis), où le couple résidait, Marcel Milcent fut arrêté le 12 août 1941 dans sa commune, par la gendarmerie de Gagny. Il lui fut reproché de détenir des tracts anti-allemands, dont il détenait effectivement un stock lors d’une perquisition. Marcel Milcent aurait été membre du Parti communiste clandestin (section de Montfermeil), puis du Front national depuis le mois de janvier 1941.
Déféré devant le tribunal militaire allemand FK 758 de Saint-Cloud (Seine-et-Oise), il fut condamné à deux ans de prison le 22 août 1941 et interné à la prison du Cherche-Midi, à Paris.
De là, il fut transféré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), le 1er septembre 1941, puis à la prison de Troyes le 1er novembre suivant.
Il a été fusillé comme otage à Montgueux, le 21 février 1942, par les autorités allemandes en représailles à l’attentat de Rouen du 4 février 1942 contre des militaires allemands.
Le nom de Marcel Milcent figure sur le monument aux morts et le monument commémoratif de la France libre de Montfermeil, sur la stèle commémorative du lieu-dit Montchaud, à Montgueux (Aube), soit à une dizaine de kilomètres de Troyes, élevée en souvenir des fusillés en cet endroit en 1940-1942.
Son nom figure sur la stèle commémorative de Montchaux à Montgueux avec treize autres.
Voir Montchaud, commune de Montgueux (1940-1942)
Marié le 29 novembre 1930 avec Jeanne Alphonsine Wolff à Montfermeil (Seine-et-Oise, Seine-Saint-Denis), où le couple résidait, Marcel Milcent fut arrêté le 12 août 1941 dans sa commune, par la gendarmerie de Gagny. Il lui fut reproché de détenir des tracts anti-allemands, dont il détenait effectivement un stock lors d’une perquisition. Marcel Milcent aurait été membre du Parti communiste clandestin (section de Montfermeil), puis du Front national depuis le mois de janvier 1941.
Déféré devant le tribunal militaire allemand FK 758 de Saint-Cloud (Seine-et-Oise), il fut condamné à deux ans de prison le 22 août 1941 et interné à la prison du Cherche-Midi, à Paris.
De là, il fut transféré à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), le 1er septembre 1941, puis à la prison de Troyes le 1er novembre suivant.
Il a été fusillé comme otage à Montgueux, le 21 février 1942, par les autorités allemandes en représailles à l’attentat de Rouen du 4 février 1942 contre des militaires allemands.
Le nom de Marcel Milcent figure sur le monument aux morts et le monument commémoratif de la France libre de Montfermeil, sur la stèle commémorative du lieu-dit Montchaud, à Montgueux (Aube), soit à une dizaine de kilomètres de Troyes, élevée en souvenir des fusillés en cet endroit en 1940-1942.
Son nom figure sur la stèle commémorative de Montchaux à Montgueux avec treize autres.
Voir Montchaud, commune de Montgueux (1940-1942)
Sources
SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial GenWeb. – État civil, Brasles.
Frédéric Stévenot
