PHILIPPOT Georges, Paul
Né le 22 janvier 1911 à Iviers (Aisne), exécuté sommairement le 16 août 1944 à Seclin (Nord) ; gardien de la paix auxiliaire ; résistant au sein du réseau Sylvestre-Farmer.
Fils de Pauline Chappellart, épouse Huyon, et d’Émile Philippot, légitimé par le mariage de ses parents le 24 octobre 1922 à Paris (XIe arr.), Georges Philippot s’était marié le 17 octobre 1936 avec Thérèse Marlier à Wattrelos (Nord), où il vivait avec son épouse et leur enfant.
Il fut arrêté le 27 mai 1944 dans sa commune, par la gendarmerie française, en possession d’un revolver et d’explosifs. Ancien douanier devenu policier, il tenta de rallier les gendarmes à sa cause.
Il était membre du réseau Sylvestre-Farmer dirigé par le capitaine Michel depuis le mois de mars 1943. Du mois d’avril 1943 au mois de mai 1944, Georges Philippot fut chef instructeur de Wattrelos-Croix-Roubaix et organisateur du secteur III du réseau.
Il a, semble-t-il, été d’abord emprisonné à la gendarmerie de Wattrelos, où des camarades tentèrent de le libérer. Il ne fut pas déféré devant un tribunal militaire allemand, mais incarcéré à Douai jusqu’au 20 juin puis à Loos-lès-Lille (Nord).
Il a été fusillé comme otage au fort de Seclin le 16 août 1944, par les autorités allemandes, en représailles à des attentats.
« Fusillé par les Allemands », Georges Philippot fut déclaré « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 130830). Il fut homologué (GR 16 P 474530) FFC, FFI et DIR.
Son nom figure sur la stèle des soixante-neuf fusillés du fort de Seclin en 1944, et sur le monument du réseau Sylvestre-Farmer à Lille. La médaille de la Résistance lui fut attribuée par décret du 31 mars 1947 (JO du 13 juillet 1947).
Il fut arrêté le 27 mai 1944 dans sa commune, par la gendarmerie française, en possession d’un revolver et d’explosifs. Ancien douanier devenu policier, il tenta de rallier les gendarmes à sa cause.
Il était membre du réseau Sylvestre-Farmer dirigé par le capitaine Michel depuis le mois de mars 1943. Du mois d’avril 1943 au mois de mai 1944, Georges Philippot fut chef instructeur de Wattrelos-Croix-Roubaix et organisateur du secteur III du réseau.
Il a, semble-t-il, été d’abord emprisonné à la gendarmerie de Wattrelos, où des camarades tentèrent de le libérer. Il ne fut pas déféré devant un tribunal militaire allemand, mais incarcéré à Douai jusqu’au 20 juin puis à Loos-lès-Lille (Nord).
Il a été fusillé comme otage au fort de Seclin le 16 août 1944, par les autorités allemandes, en représailles à des attentats.
« Fusillé par les Allemands », Georges Philippot fut déclaré « Mort pour la France » à titre militaire (AC 21 P 130830). Il fut homologué (GR 16 P 474530) FFC, FFI et DIR.
Son nom figure sur la stèle des soixante-neuf fusillés du fort de Seclin en 1944, et sur le monument du réseau Sylvestre-Farmer à Lille. La médaille de la Résistance lui fut attribuée par décret du 31 mars 1947 (JO du 13 juillet 1947).
Sources
SOURCE : SHD, dossiers adm. résistants. DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Sites Internet : Mémoire des Hommes ; Mémorial GenWeb ; Médaille de la Résistance. — État civil d’Iviers.
Frédéric Stévenot
