Né le 20 mars 1922 à Bray-Dunes (Nord), fusillé le 8 avril 1944 à Saint-Quentin (Aisne) par condamnation ; marin, ouvrier métallurgiste ; parti communiste clandestin ; résistant FTPF.

Fils de Célestin Vanbleuy, pêcheur à Bray-Dunes, et de Marthe Hélène Wallyn, ménagère, Roger Vanbleuy, était célibataire et domicilié à Dunkerque (Nord), au 3 ruelle Guilleminot.
Membre des FTPF de l’Aisne depuis le 1er décembre 1943. Il avait été chargé par l’état-major interdépartemental de la récupération d’armes et du sabotage dans le secteur de Busigny (Aisne), Bohain (Nord), Fresnoy-le-Grand et Vaux-Andigny. Il fut arrêté à Fresnoy-le-Grand le 28 janvier 1944, par la Sipo-SD de Saint-Quentin, pour « actes de franc-tireur, attentats et sabotages de voies ferrées ».
Emprisonné à Saint-Quentin, Roger Vanbleuy fut traduit devant le tribunal militaire allemand FK 602 de la ville (au 23 rue d’Isle), qui prononça le 6 avril 1944 sa condamnation à mort. Il a été fusillé le 8 avril au champ de tir de La Sentinelle, route de Cambrai, par les autorités allemandes.
Vingt-sept résistants furent abattus le même jour, comme le rappelle la plaque commémorative posée sur le mur de l’ancien tribunal allemand.
Roger Vanbleuy fut, comme les autres fusillés, enterré au cimetière Saint-Jean, à Saint-Jean. Son corps fut ensuite transféré à Soissons puis au carré des victimes de guerre du cimetière de Dunkerque.
Son nom figure sur le monument de La Sentinelle à Saint-Quentin.
Roger Vanbleuy obtint la mention « Mort pour la France » par décision du 5 avril 1948 (AC 21 P 160565), et fut homologué FFI et DIR (GR 16 P 584192).
Sources

SOURCES : SHD, dossiers adm. résistants. Arch. Dép. Aisne, J 1461/13. DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Notes Jean-Pierre Besse. — Monument de La Sentinelle et plaque commémorative au 23 rue d’Isle (Saint-Quentin). — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Généalogie Aisne ; Mémorial GenWeb. — État civil.

Frédéric Stévenot

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