Né le 24 septembre 1908 à Saint-Quentin (Aisne), fusillé le 7 août 1944 à Seclin (Nord) ; tamiseur-doseur ; résistant au sein des FTPF, 3e compagnie, section Toutblanc.

Marié, père de deux enfants et domicilié à Aniche (Nord), Robert Verrier était résistant FTPF dans sa commune. Il avait participé à des attentats dans le secteur d’Aniche-Somain entre le mois de septembre et le mois de décembre 1943. Il entra dans la clandestinité au mois de février 1944.
Suite à l’attentat contre l’agent de la Gestapo Quesnoy, il fut arrêté dans sa commune le 18 juillet 1944 par la Geheimfeldpolizei de Douai.
Emprisonné à Douai, Robert Verrier fut traduit devant un tribunal militaire allemand, qui prononça le 5 août 1944 sa condamnation à mort.
Il a été fusillé le 7 août au fort de Seclin, par les autorités allemandes. Son nom figure sur la stèle des fusillés du fort de Seclin et sur le monument aux morts d’Aniche.
Robert Verrier fut reconnu « Mort pour la France » (AC 21 P 166067) à titre militaire, et homologué FFI et DIR (GR 16 P 591080). La médaille de la Résistance lui fut décernée à titre posthume (décret du 24 mai 1957, JO du 29).
Sources

SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). SHD, dossiers adm. résistants. Liste des médaillés de la Résistance à titre posthume (ap. 1948). — Sites Internet : Mémoire des hommes ; Mémorial GenWeb

Iconographie
ICONOGRAPHIE. Memorial GenWeb

Frédéric Stévenot

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