Né le 20 juin 1920 à Inzinzac (Morbihan), fusillé le 8 avril 1944 à Saint-Quentin (Aisne) ; chaudronnier ; membre des FTPF de l’Aisne.

Jean était le fils de Jean, Marie Collin, ouvrier aux forges d’Hennebont, et de Joséphine Rio, sans profession. Sa mère, veuve en 1945, habitait à Fargniers (comm. de Tergnier, Aisne).
Célibataire, il travaillait pendant l’Occupation sur des chantiers allemands à Fargniers (Aisne).
Engagé dans les FTPF au mois d’octobre 1943, il commandait le groupe Stalingrad, participant alors à de nombreux sabotages de voies ferrées. Suite à une dénonciation, il fut arrêté le 28 janvier 1944 par la Gestapo lors d’une réunion clandestine chez Mme Jeanne Berquet. Les autorités allemandes découvrirent alors des armes et un officier russe. Transféré à la prison de Saint-Quentin, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand de cette ville le 7 avril 1944 et fusillé le lendemain. Dans la même affaire les fils Deffromont furent également arrêtés ; Maurice a été fusillé, Jean est mort en déportation à Dachau.
Le grade de sous-lieutenant FTP-FFI fut homologué au mois d’avril 1947. Le statut d’Interné Résistant lui fut attribué au mois de décembre 1952 (GR 16 P 137794). Jean Marie Collin fut également reconnu « mort pour la France » (AC 21 P 47431)
Son nom est inscrit parmi 27 noms de résistants sur le monument commémoratif des fusillés du 8 avril 1944 à Saint-Quentin, ainsi que sur le monument aux morts de Fargniers.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, 21P47431. Arch. dép. Aisne, 6 M 641/3. SHD, dossiers adm. résistants.— J.-P. Besse, T. Pouty, Les Fusillés (1940-1944), op. cit.. — Site Internet : Mémoire des hommes, Généalogie Aisne.

Alain Prigent, Serge Tilly, Frédéric Stévenot

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