COTTE Roger, Mathurin, René

Roger Cotte était le fils de Mathurin Marie Cotte, ouvrier d’usine, et de Jeanne Marie Le Toux, couturière. Marié à Fernande Georgelin, propriétaire d’un garage, il était domicilié rue du Général-Quénivet à Pontivy (Morbihan). Le couple avait quatre enfants nés de 1930 à 1940.

Chef de section des Forces françaises de l’intérieur (FFI) depuis 1943, appartenant au groupe France combattante, Massardier-Le Petitcorps, Roger Cotte transportait des armes et convoyait des parachutistes alliés. Il avait installé un dépôt d’armes chez un cultivateur aux environs de Pontivy. Dénoncé, il fut arrêté le 14 avril 1944 dans son garage, en plein travail, par la Gestapo. Après avoir été sévèrement molesté, il fut transféré à Rennes à la prison Jacques-Cartier. Il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 748 de Rennes le 7 juin 1944 (dossier S1744) pour avoir commis des actes de franc-tireur. François Dacquay, de Malguénac, fut arrêté dans la même affaire.
Roger Cotte fut exécuté le 8 juin 1944 à la caserne du Colombier à Rennes avec trente autres patriotes. Le grade de lieutenant FFI fut homologué au mois d’avril 1946.
Après la guerre, Mme veuve Cotte s’installa comme débitante, rue du Fil à Pontivy.

Roger Cotte a obtenu la mention « Mort pour la France et le titre d’Interné-résistant. Il a été homologué FFI avec le grade de lieutenant en 1946. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1952.

En Ille-et-Vilaine, à Rennes, le nom de Roger Cotte est inscrit sur la stèle des fusillés de la caserne du Colombier et sur le monument de la Résistance érigé dans le cimetière de l’Est.
Dans le Morbihan, il figure sur la stèle « Guerre 1939-1945 » du monument aux morts de Pontivy et sur la liste « Fusillés » du monument de Guerlogoden en Kergrist.