Né le 10 novembre 1924 à Fortmanoir (Boves, Somme), fusillé le 11 juillet 1944 à la citadelle d’Amiens (Somme) suite à une condamnation à mort ; ouvrier agricole ; membre des FTPF.

Fils de Désiré, terrassier et d’Henriette, née David, marchande foraine, Louis Baledent avait été confié à l’association Yves Le Febvre (ancien Patronage des enfants moralement abandonnés de la Somme) en tant que mineur délinquant.
Louis Baledent résidait à Cagny (Somme). Il fut arrêté une première fois en 1943 à Amiens (pour détention d’armes ?). Il réussit à s’évader le 18 février 1944 lors du bombardement de la prison. Il fut arrêté une seconde fois courant 1944, rue Porion par de jeunes collaborateurs et martyrisé au siège de la Gestapo rue Jeanne-d’Arc.
Le tribunal militaire allemand d’Amiens (FK 580) le condamna à mort le 6 juillet 1944 pour détention d’armes, et il a été fusillé le 11 juillet à la citadelle d’Amiens.
Son corps a été retrouvé dans le charnier de la citadelle.
Une rue et une école de Cagny portent son nom.
Sources

SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Mémorial des fusillés de la citadelle d’Amiens. – Notes d’Annie Pennetier. — État civil.

Delphine Leneveu

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