Né le 20 mai 1906 à Tagersift (Algérie), fusillé par les Allemands le 31 juillet 1944 après condamnation à Dijon (Côte-d’Or) ; prisonnier de guerre utilisé comme ouvrier agricole, évadé ayant rejoint un maquis de l’Yonne.

Saïd Barich fit partie d’un groupe de cinq prisonniers de guerre nord-africains que le maquis FTP Horteur fit évader, dans l’été 1943, d’un commando de travail agricole de Moulins-en-Tonnerrois (Yonne).
Lorsque le maquis Horteur, installé depuis la fin juin 1943 dans les bois entre Rebourseaux et Mont-Saint-Sulpice (Yonne), fut attaqué par les Allemands le 21 septembre 1943, Saïd Barich fut arrêté en même temps que quatre de ses camarades Ali Ben Hamid,Djelloul Ouahab, Amed Yahia et Arsène Zamouchi).
Il fut incarcéré à la prison d’Auxerre le 22 septembre 1943 avec ses trois camarades maquisards Marcel et Xavier Horteur et Maurice Berger qui furent fusillés le 23 décembre 1943 au Venoy (Yonne).
Condamné à mort par le tribunal FK 745 d’Auxerre le 1er février 1944, la demande de commutation de peine faite par De Brinon auprès du commandement allemand le 2 février, pour ces cinq prisonniers, échoua. Voir Yahia.
Saïd Barich fut transféré le 22 avril 1944 à la prison de Dijon. Il a été fusillé sur le champ de tir de Montmuzard le 31 juillet 1944, à 6h02 avec ses quatre camarades nord-africains.
Son nom écrit Barisch est gravé sur le Mur des 126 fusillés de Dijon
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen. – Arch. Dép. Yonne, 33J18 (registre d’écrou de la prison d’Auxerre). – Robert Bailly, Si la Résistance m’était contée, ANACR Yonne, 1990, p. 278 et 279.— Jean-Pierre Besse, Thomas Pouty Les fusillés, Répression et exécutions pendant l’Occupation (1940-1944), Les Éditions de l’Atelier, 2006, p. 133 . Notes Annie Pennetier.

Claude Delasselle

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