BELLOC Julien
Né le 27 novembre 1887 à Preignac (Gironde), fusillé comme otage le 24 octobre 1941 au camp militaire de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; manœuvre ; militant communiste.
Domicilié à Bègles (Gironde), marié et père d’un enfant, Julien Belloc était employé à l’usine CENPA Centrales des usines à papier, de cette commune en qualité de manœuvre. Militant communiste, il se présenta en 1935 aux élections municipales sur la liste de ce parti.
Il distribua l’Humanité. À la suite du sabotage du transformateur de la SNCF à Pessac, le commissaire de police de Bègles le désigna comme « dangereux pour la sécurité publique ». Arrêté par la police française le 8 juin 1941 à Bègles, il fut interné au camp de Mérignac.
Il fut l’un des cinquante otages fusillés le 24 octobre 1941 au camp de Souge en représailles à l’attentat qui coûta la vie à l’officier allemand Hans Reimers le 21 octobre 1941 à Bordeaux.
Il distribua l’Humanité. À la suite du sabotage du transformateur de la SNCF à Pessac, le commissaire de police de Bègles le désigna comme « dangereux pour la sécurité publique ». Arrêté par la police française le 8 juin 1941 à Bègles, il fut interné au camp de Mérignac.
Il fut l’un des cinquante otages fusillés le 24 octobre 1941 au camp de Souge en représailles à l’attentat qui coûta la vie à l’officier allemand Hans Reimers le 21 octobre 1941 à Bordeaux.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Notes Jean-Pierre Besse. – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit.
Jean-Pierre Besse, Delphine Leneveu