Né le 28 octobre 1921 à Tours (Indre-et-Loire), fusillé le 27 octobre 1942 au camp du Ruchard (Avon-les-Roches, Indre-et-Loire) ; ajusteur ; militant communiste ; résistant, membre des FTPF.

Fils de Gaston Bernard et de Germaine Revert, Georges Bernard fréquenta l’école primaire de Monts puis le collège Paul-Louis-Courrier à Tours où il obtint un CAP.
Adulte, marié et père d’un enfant Alain, Georges Bernard était domicilié à Tours, 8 rue du 4-septembre. Il travaillait dans l’usine Schmidt.
Il participa à l’organisation du Parti communiste clandestin de la ville et devint responsable des Bataillons de la jeunesse. Son groupe se retrouvait au café des époux Breton. Il participa à la distribution de tracts et la pose d’affiches.
Avec son groupe, Maxime Bourdon, Louis André, Maurice Beaufils, Robert Guérineau, Gilbert Séché et Fabienne Landy, il participa à un attentat lors de la venue de Marcel Déat à Tours le 26 mars 1942. Georges Bernard, porteur d’une bombe artisanale de deux kilos, fabriquée dans l’atelier de Saint-Pierre-des-Corps du résistant Louis André, fut chargé de mettre en route la bombe artisanale dans le théâtre devant accueillir la conférence du fondateur du Rassemblement national populaire (RNP). L’attentat échoua car la bombe jetée du troisième balcon n’explosa pas car la mèche en tombant se coupa sur le pupitre de Déat. Personne ne put quitter le théâtre avant que les autorités allemandes n’arrivent. Une femme accusa un homme portant un blouson marron. Georges Bernard et bien d’autres jeunes gens portaient ce même type de blouson, aussi, la femme ne put reconnaitre Georges Bernard. Par la suite, avec son groupe, il fit dérailler un train entre La Rabière (Joué-lès-Tours) et la gare de Monts.
Georges Bernard fut arrêté par les autorités allemandes le 29 juin 1942 à Tours, chez ses beaux-parents pour « terrorisme » ou selon une autre source pour « résistance communiste ».
Condamné à mort le 23 octobre 1942 par le tribunal militaire allemand de Tours (FK 588), Georges Bernard a été fusillé le 27 octobre 1942 au camp du Ruchard.
Inhumé au cimetière de Villaines-les-Rochers, il repose depuis le 3 février 1945 dans celui de Monts.
Georges Bernard a été reconnu -Mort pour la France-, mention du 4 août 1948.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – AERI, DVDrom La Résistance en Indre-et-Loire, 2005. – Notice biographique réalisée par les élèves de 3e du collège de Monts.— Notes de Christian Bourdon, novembre 2017.

Delphine Leneveu, Annie Pennetier

Version imprimable