Né le 2 mai 1910 à Beaufort (Savoie), exécuté le 4 juillet 1944 à Bellecombe-en-Bauges, hameau de Glapigny (Savoie) ; garde forestier ; maquisard AS.

Fils d’Antonin Jourdan, garde forestier, et de Berthe Julie Revel, ménagère, François Jourdan, s’était marié le 4 février 1937 à Leschaux (Haute-Savoie) avec Suzanne Abry et était garde forestier.
Membre de l’AS, il fut capturé le 4 juillet, au matin, dans le village qui venait d’être investi par des troupes allemandes venues d’Annecy. Torturé, il fut forcé d’accompagner une section allemande chargée d’attaquer le camp AS du Semnoz (camps Paolini). Vers 13 heures 30 cette section était de retour avec six prisonniers. François Jourdan fut conduit sur la commune voisine de Bellecombe-en-Bauges, au hameau de Glapigny. Il y fut exécuté, vers 15 heures, en même temps que quatre autres maquisards, eux aussi martyrisés : Raymond Bel, Roger Bitchostowsky, Cyrille Garin et Robert Lafrasse.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée.
Bellecombe-en-Bauges (Savoie) : 4 juillet 1944
Sources

SOURCES : Arch.Dép.Savoie, 961 W 31. — Arch. Mun. Bellecombe-en-Bauges. — Michel Germain, Le prix de la liberté, La Fontaine de Siloé, 1993. — État civil.

Michel Aguettaz

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