Né le 14 avril 1920 à Vierzon (Cher), fusillé comme otage le 5 mai 1942 à Saint-Jean-de-la-Ruelle, près d’Orléans (Loiret) ; journalier de l’industrie métallurgiste à Vierzon ; militant communiste.

Roger Leclerc
Roger Leclerc
Fourni par les Archives municipales de Vierzon.
Fils de Léon, journalier, et de Germaine Bachelet, célibataire, Roger Leclerc était domicilié rue de l’Abricot à Vierzon. Membre des Jeunesses communistes, militant communiste clandestin du Cher, il organisait des groupes de trois. Il diffusait de nombreux tracts et rejoignit le Front national après mai 1941.
Arrêté une première fois le 31 janvier 1942, emmené au Bordiot, prison de Bourges, il fut libéré le 20 mars faute de preuves. Leclerc reprit son activité clandestine. Il fut arrêté à nouveau le 17 avril par la gendarmerie française. La perquisition à son domicile vierzonnais permit de trouver du matériel de propagande communiste. Deux autres personnes étaient impliquées dans la même affaire : Maurice Lelièvre et Jacques Rivet.
Transféré à Orléans et remis aux autorités allemandes, il sortit de prison le 5 mai 1942 pour être fusillé, au camp des Groues de Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret), comme otage suite à l’attentat de Romorantin du 30 avril 1942 contre deux Feldgendarmes allemands. Il avait vingt-deux ans.
Son nom est inscrit sur les plaques commémoratives du stand de tir des Groues et de la Fédération communiste à Bourges.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, BVIII dossier 3 (Notes Thomas Pouty). – Arch.Dép. Cher 1 W361. — Notes Maurice Renaudat. – Musée de la Résistance du Cher. — Marcel Demnet, Mémorial des résistants et civils vierzonnais raflés, victimes de la barbarie nazie, « morts pour la France » 1942-1945, Vierzon, Éd. La Gaucherie, 2005. – Memorial Genweb . — État civil.

Jean-Claude Bonnin, Claude Pennetier

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