BERNARD Lucien, Marcel, Antoine Pseudonyme : le Bouif
Né le 27 février 1910 à Luthenay-Uxeloup (Nièvre), fusillé le 9 juin 1944 à Nevers (Nièvre) ; cordonnier ; résistant FTPF associé aux groupes Vengeance et OCM de Nevers.
Fils de Pierre Bernard, décédé avant son arrestation, et de Claudine Gougnot, ménagère, Lucien Bernard, fut adopté par la Nation le 5 octobre 1918. Célibataire, il travaillait comme cordonnier et vivait chez sa mère, 6 rue de la Cathédrale à Nevers.
Résistant, il aurait été dénoncé et il échappa à une arrestation à son domicile courant 1943. Il partit vivre dans la clandestinité à Paris et continua ses actions de résistance avec le groupe central.
En janvier 1944, il participa à une tentative d’évasion du résistant Geoffroy aux mains de la gendarmerie française lors d’un transfert entre Fourchambault et Nevers ; les résistants du groupe-fer de Vengeance, des éléments de l’OCM et Lucien Bernard FTPF oeuvraient ensemble. De nombreuses arrestations entre les mois de mars et mai désorganisèrent le groupe.La Sipo-SD retrouva sa trace et l’arrêta avec plusieurs camarades.
Emprisonné à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il fut transféré à la prison de Nevers où le tribunal allemand de la ville FK 568 le condamna à mort pour actes de franc-tireur le 9 juin 1944. Lucien Bernard a été fusillé le jour même, seul, à 22 heures, au champ de tir de Nevers à Challuy puis inhumé à Nevers.
Le lieutenant-colonel Vic-Dupont chef du mouvement Vengeance attesta de sa participation au réseau Vengeance.
La mention « Mort pour la France » fut portée sur son acte de décès le 22 décembre 1944 puis le 23 novembre 1945. Par arrêté du 13 janvier 1948, Lucien Bernard fut homologué au grade d’assimilation de sous-lieutenant puis reconnu Interné Résistant (IR) le 4 avril 1956.
Son nom est gravé sur le monument commémoratif des 32 fusillés à Nevers.
Nevers, champ de tir de Challuy (12 janvier 1942-30 juin 1944)
Résistant, il aurait été dénoncé et il échappa à une arrestation à son domicile courant 1943. Il partit vivre dans la clandestinité à Paris et continua ses actions de résistance avec le groupe central.
En janvier 1944, il participa à une tentative d’évasion du résistant Geoffroy aux mains de la gendarmerie française lors d’un transfert entre Fourchambault et Nevers ; les résistants du groupe-fer de Vengeance, des éléments de l’OCM et Lucien Bernard FTPF oeuvraient ensemble. De nombreuses arrestations entre les mois de mars et mai désorganisèrent le groupe.La Sipo-SD retrouva sa trace et l’arrêta avec plusieurs camarades.
Emprisonné à Fresnes (Seine, Val-de-Marne), il fut transféré à la prison de Nevers où le tribunal allemand de la ville FK 568 le condamna à mort pour actes de franc-tireur le 9 juin 1944. Lucien Bernard a été fusillé le jour même, seul, à 22 heures, au champ de tir de Nevers à Challuy puis inhumé à Nevers.
Le lieutenant-colonel Vic-Dupont chef du mouvement Vengeance attesta de sa participation au réseau Vengeance.
La mention « Mort pour la France » fut portée sur son acte de décès le 22 décembre 1944 puis le 23 novembre 1945. Par arrêté du 13 janvier 1948, Lucien Bernard fut homologué au grade d’assimilation de sous-lieutenant puis reconnu Interné Résistant (IR) le 4 avril 1956.
Son nom est gravé sur le monument commémoratif des 32 fusillés à Nevers.
Nevers, champ de tir de Challuy (12 janvier 1942-30 juin 1944)
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, BVIII5 ; 21P424534. – Georges Sallé, Cahiers spéciaux, inédit (J. Baynac). — Jean-Claude Martinet Histoire de l’Occupation et de la Résistance dans la Nièvre 1940-1944. Dijon, Éd. universitaires de Dijon, 2015.p. 244, 251, 322.— MémorialGenweb. — Cliché fourni par Michaïl Boudard.
Annie Pennetier
