Né le 25 août 1910 à Nantes (Loire-Inférieure, Loire-Atlantique), fusillé le 16 mars 1942 à Ruaudin (Sarthe).

Tombe (anonyme) de Paul Bloux au cimetière de Ruaudin.
Cliché Gérard Chartier.
En couple et père de deux enfants, Paul Bloux résidait à Paris. Il était connu des services de police français pour quatorze condamnations.
Paul Bloux se livra lui-même aux autorités allemandes de la Sarthe, en leur remettant un revolver qu’il avoua avoir volé. Il fut donc arrêté par la Feldgendarmerie pour « détention d’armes et vols ». D’après son dossier, bouleversé par la découverte de l’adultère de sa compagne, il se serait livré aux autorités d’occupation afin d’éviter les prisons françaises puisqu’il était recherché par la police française.
Condamné à mort le 13 mars 1942 par le tribunal militaire allemand (FK 755) du Mans (Sarthe), Paul Bloux est dit avoir a été fusillé le 16 mars 1942 au camp d’Auvours, en fait il fut exécuté dans un bois à proximité de de Ruaudin. Il fut enterré au cimetière de Ruaudin. Ces renseignements ont été fournis à Gérard Chartier par un habitant de la commune, fils du sacriste qui a creusé trois tombes dans ce cimetière sur ordre des autorités allemandes. Les trois fusillés ont été enterrés au cimetière de Ruaudin, deux corps ont été repris par les familles (Eugène Lescève et Adrien Hulot). Selon le même témoignage, ils avaient ont été exécutés le même jour au même endroit dans la carrière du Fouillet, lieudit au sud du Mans à la limite de la commune de Ruaudin.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Note de Gérard Chartier.

Delphine Leneveu, Claude Pennetier

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