BÉRIOT Pierre, Jean-Marie [Pseudonymes dans la Résistance : Didier, Benoît]
Né le 27 novembre 1903 à Roubaix (Nord), fusillé après condamnation à mort le 27 décembre 1943 au fort de Bondues (Nord) ; maréchal des logis, puis agent d’assurances ; résistant, membre de l’Organisation civile et militaire (OCM).
Pierre Bériot, ancien maréchal des logis, était agent d’assurances à Denain (Nord) quand il fut affecté en 1939 au Régiment d’artillerie de Denain. En mai 1940, sa femme fut évacuée avec son fils et ses parents à Arcachon (Landes) où il les rejoignit en octobre. La famille regagna ensuite Denain.
Dans le courant de 1941, Pierre Bériot fut contacté par Jean-Jacques Guérin, inspecteur de compagnies d’assurances et entra à l’OCM en novembre. Il fut également membre du mouvement Voix du Nord dont il diffusa le journal et du réseau d’évasion Comète. De novembre 1941 à janvier 1943, il fut agent P1 pour le réseau CND, puis agent P2 pour le réseau Centurie à compter de 1943. À ce titre, il participa au renseignement, au ramassage de parachutistes et à l’hébergement de clandestins. Il dessina les plans d’aviation et terrains d’atterrissage et confectionna de fausses cartes d’identité. Il était devenu responsable du secteur Denain-Valenciennes-Saint-Amand.
Il fut arrêté le 4 septembre 1943 à Denain par la Sipo-SD, probablement pour son appartenance au réseau Comète. Interné à la Kommandantur de Valenciennes puis à Loos, il fut condamné à mort le 12 décembre 1943, et fusillé, le 27 décembre 1943, avec Paul Lisfranc, Eugène Dhallendre*, Adolphe Torgue et l’abbé René Bonpain. Pierre Bériot avait écrit peu avant son exécution une dernière lettre à son fils, dans laquelle il lui déconseillait de se mêler de politique. Le 6 janvier 1944, une cérémonie religieuse eut lieu en son honneur à l’église Saint-Martin de Denain.
Pierre Bériot a été décoré, à titre posthume, de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre avec palme. Son nom figure sur le monument aux fusillés de Bondues.
Dans le courant de 1941, Pierre Bériot fut contacté par Jean-Jacques Guérin, inspecteur de compagnies d’assurances et entra à l’OCM en novembre. Il fut également membre du mouvement Voix du Nord dont il diffusa le journal et du réseau d’évasion Comète. De novembre 1941 à janvier 1943, il fut agent P1 pour le réseau CND, puis agent P2 pour le réseau Centurie à compter de 1943. À ce titre, il participa au renseignement, au ramassage de parachutistes et à l’hébergement de clandestins. Il dessina les plans d’aviation et terrains d’atterrissage et confectionna de fausses cartes d’identité. Il était devenu responsable du secteur Denain-Valenciennes-Saint-Amand.
Il fut arrêté le 4 septembre 1943 à Denain par la Sipo-SD, probablement pour son appartenance au réseau Comète. Interné à la Kommandantur de Valenciennes puis à Loos, il fut condamné à mort le 12 décembre 1943, et fusillé, le 27 décembre 1943, avec Paul Lisfranc, Eugène Dhallendre*, Adolphe Torgue et l’abbé René Bonpain. Pierre Bériot avait écrit peu avant son exécution une dernière lettre à son fils, dans laquelle il lui déconseillait de se mêler de politique. Le 6 janvier 1944, une cérémonie religieuse eut lieu en son honneur à l’église Saint-Martin de Denain.
Pierre Bériot a été décoré, à titre posthume, de la Légion d’honneur et de la Croix de guerre avec palme. Son nom figure sur le monument aux fusillés de Bondues.
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen. – Notre Lycée, 1939-1945. Historique et témoignages sur le lycée de Valenciennes transformé en Kommandantur, Valenciennes, 1980. – J.-M. Fossier, Zone Interdite, Éd. Sociales, 1977. – Musée de la Résistance de Bondues, Ils étaient 68, op. cit. – Mémorial GenWeb.
Odette Hardy-Hémery, Julien Lucchini