Né le 16 mai 1914 à Reims (Marne), fusillé le 21 janvier 1942 à Chef-de-Baie, La Rochelle-La Pallice (Charente-Inférieure, Charente-Maritime) suite à une condamnation à mort ; manœuvre dans l’industrie.

René Adniaux était le fils de Georges Henri Célestin et de Marie Catherine Joseph Wareux et marié avec Adrienne Émilienne Angélina Andonit, sans enfant, il était domicilié à Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure, Charente-Maritime). Il s’adonnait à la boisson, et un soir, dans un bar, il se vanta de ne pas avoir remis ses munitions de chasse aux autorités allemandes. À la suite d’une dénonciation, la Feldgendarmerie perquisitionna le 23 décembre 1941 et découvrit vingt-trois cartouches.
Incarcéré à La Rochelle, il fut jugé le 2 janvier 1942 par le tribunal de la Feldkommandantur 540 et condamné à douze ans de travaux forcés pour « détention illégale d’armes et de munitions ». Le 17 janvier, il fut rejugé et condamné à mort par le tribunal militaire d’Angers (Bezirk. Chef B.) siégeant à La Rochelle. Il fut passé par les armes à Chef-de-Baie (La Rochelle-La Pallice) le 21 janvier 1942.
Son nom figure sur la stèle des Déportés et Fusillés au cimetière civil, à Rochefort (Charente-Maritime).
Sources

SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty), dossier AC 21 P 733774. – Sites Internet. – AFMD (Les Lieux de fusillades en Charente-Maritime). – Mémorial GenWeb.

Dominique Tantin

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