COINDREAU Maurice
Né le 18 mars 1883 à Marennes (Charente-Inférieure, Charente-Maritime), fusillé le 4 mai 1944 à Épinal (Vosges) ; ingénieur, sous-directeur de verrerie ; résistant.
Marié et père de trois enfants, Marcel Coindreau, ingénieur des Arts et Métiers, résidait à Portieux (Vosges) où il avait pris sa retraite après avoir été sous-directeur de la cristallerie.
Il s’engagea dans la Résistance en 1942 ou 1943 selon les sources. Résistant au sein du réseau Centurie du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) de la France libre – réseau créé dès 1940 par Gilbert Renault (Colonel Rémy) –, Marcel Coindreau était aussi responsable au Bureau des opérations aériennes (BOA). À ce titre, il participa à la réception du parachutage d’armes pour le groupe Lorraine 42 à Damas-au-Bois (Vosges) le 3 mars 1944. Le groupe Lorraine 42 avait été créé à Blainville-sur-L’eau (Meurthe-et-Moselle) par Frédéric Rémélius pour regrouper des jeunes de la classe 42 menacés par le Service du travail obligatoire (STO).
Dénoncé, Marcel Coindreau fut arrêté par la Sipo-SD le 5 mars 1944 à Portieux et interné à la prison de la Vierge à Épinal. Jugé et condamné à mort le 26 avril 1944 pour « constitution d’un dépôt d’armes et détention d’armes parachutées » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 622 d’Épinal, il fut passé par les armes dans la prison le 4 mai 1944 à 6 h 55. Six autres résistants furent exécutés avec lui. Il s’agit de Gustave Chardot, boulanger à la Verrerie, greffier de la mairie ; Eugène Huraux, sous-officier en retraite ; Georges Marchal, cultivateur ; Marie Cossin, Charles Jacquiert et Lucien Perrin, ouvriers à La Lorraine Électrique.
Reconnu agent P2 de la France combattante à compter du 1er mai 1943, Marcel Coindreau fut homologué au grade de capitaine. Déclaré « Mort pour la France », il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume. La Croix de guerre et la Médaille de la Résistance lui furent également décernées. À Portieux, une rue porte son nom.
Il s’engagea dans la Résistance en 1942 ou 1943 selon les sources. Résistant au sein du réseau Centurie du Bureau central de renseignements et d’action (BCRA) de la France libre – réseau créé dès 1940 par Gilbert Renault (Colonel Rémy) –, Marcel Coindreau était aussi responsable au Bureau des opérations aériennes (BOA). À ce titre, il participa à la réception du parachutage d’armes pour le groupe Lorraine 42 à Damas-au-Bois (Vosges) le 3 mars 1944. Le groupe Lorraine 42 avait été créé à Blainville-sur-L’eau (Meurthe-et-Moselle) par Frédéric Rémélius pour regrouper des jeunes de la classe 42 menacés par le Service du travail obligatoire (STO).
Dénoncé, Marcel Coindreau fut arrêté par la Sipo-SD le 5 mars 1944 à Portieux et interné à la prison de la Vierge à Épinal. Jugé et condamné à mort le 26 avril 1944 pour « constitution d’un dépôt d’armes et détention d’armes parachutées » par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 622 d’Épinal, il fut passé par les armes dans la prison le 4 mai 1944 à 6 h 55. Six autres résistants furent exécutés avec lui. Il s’agit de Gustave Chardot, boulanger à la Verrerie, greffier de la mairie ; Eugène Huraux, sous-officier en retraite ; Georges Marchal, cultivateur ; Marie Cossin, Charles Jacquiert et Lucien Perrin, ouvriers à La Lorraine Électrique.
Reconnu agent P2 de la France combattante à compter du 1er mai 1943, Marcel Coindreau fut homologué au grade de capitaine. Déclaré « Mort pour la France », il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur à titre posthume. La Croix de guerre et la Médaille de la Résistance lui furent également décernées. À Portieux, une rue porte son nom.
Sources
SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty).
Dominique Tantin
