BOCQ Paul, Émile
Né le 6 juillet 1900 à Nantes (Loire-Atlantique), mort le 10 juin 1983 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) ; condamné à mort le 30 avril 1941 non-exécuté ; résistant de Nantes, volontaire des Forces Françaises libres.
Voulant rejoindre la France Libre, ils tentèrent de s’embarquer à Douarnenez le 5 janvier 1941 sur le bateau de pêche « La Monique » à destination de l’Angleterre, mais un agent double alerta les Allemands et ils furent arrêtés. Henri Adam fut incarcéré à la prison de Brest (Finistère), certainement avec Paul Bocq.
Paul Bocq fut condamné à mort le 30 avril 1941 par le tribunal militaire allemand de Quimper (FK 752). Son exécution fut reportée [il est souvent dit par erreur fusillé] et il s’évada de la prison de Brest. Il rejoignit René Hardy et Jean Le Dantec. Ce groupe créa une filière d’évasion vers l’Afrique du Nord. Paul Bocq rejoignit l’Afrique du Nord puis Londres et les FFL, sous le nom de capitaine Petit. Il survécut à la guerre et finit commandant.
Son camarade Henri Adam avait été passé par les armes le 16 février 1942 au Mont-Valérien.
Sa femme Josette Bocq résistante au sein du réseau Notre-Dame de Castille avait été déportée et mourut à Bergen-Belsen. Le couple avait cinq enfants.
Paul Bocq se remaria le 28 décembre 1959 à Asnières (Seine, Hauts-de-Seine) avec Marie Madeleine Sabrou et mourut le 10 juin 1983 à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine).
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, 2010.p. 1130 — Site resistance Nantes. — Notes de Pierre de Jaegher. — A. Perraud-Charmatier, La Guerre en Bretagne. Récits et portraits, t. 1, 1947. — État civil en ligne cote 1E 1983, vue 40.
Delphine Leneveu, Annie Pennetier