Né le 18 novembre 1911 à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), exécuté sommairement par les Allemands le 12 juin 1944 à Cersot (Saône-et-Loire) ; bourrelier sellier ; résistant de l’armée secrète (AS), du réseau Mason-Porthos et des Forces françaises de l’Intérieur (FFI). .

Achille Périgot était le fils de Pierre Achille et d’Alphonsine Blanchard et se maria avec Juliette Jeanne Andrée Dumont. Il était domicilié à Buxy (Saône-et-Loire), où il exerçait le métier de bourrelier sellier. Il venait de l’AS (bataillon de Saint-Gengoux-le-National) (Saône-et-Loire) et devint agent du réseau Mason-Porthos, sous les ordres de Jean Régnier, au maquis de Cruchaud à Bissey-sous-Cruchaud (Saône-et-Loire). Capturé par l’ennemi, il a été fusillé à Neuilly, commune de Cersot (Saône-et-Loire) par les Allemands le 12 juin à 11 heures du matin à la ferme Dangoin.
L’acte de décès fut dressé le lendemain sur la déclaration de Gabriel Dangoin, propriétaire cultivateur, âgé de 33 ans, témoin du décès.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 7 février 1947.
Il fut homologué aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et obtint la mention de "Déporté et interné résistant" (DIR).
Son nom figure sur le monument commémoratif du hameau de Neuilly, à Cersot (Saône-et-Loire).
Sources

SOURCES : André Jeannet, Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire, JPM, 2005, témoignage de Marcel Jaurant-Singer, agent du réseau Mason-Porthos.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).— Notes de Jean-Louis Ponnavoy.

André Jeannet

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