Né le 18 octobre 1907 à Langres (Haute-Marne), fusillé le 5 décembre 1941 à Dijon (Côte-d’Or) ; chauffeur, mécanicien ; résistant (groupe inconnu).

Fils de François-Honoré Bocquenet, cantonnier de génie, et de Berthe Masson, sans profession, Paul Bocquenet s’était marié le 10 juin 1933 à Châtillon-sur-Seine (Côte-d’Or) avec Marie, Henriette Mailfert et était père de trois enfants. Paul Bocquenet résidait route de Dijon à Châtillon-sur-Seine. Ce chauffeur fut amputé d’une partie d’une jambe à la suite d’un accident automobile en juillet 1941 et se déplaçait à l’aide de béquilles.
Une perquisition a été faite le 2 octobre 1941 à son domicile, par la Feldgendarmerie. Les gendarmes allemands découvrirent dans un grenier, commun à plusieurs locataires, un mousqueton français et un certain nombre de cartouches françaises et allemandes qui appartenaient à Paul Bocquenet. Arrêté le jour même, il fut transféré à Montbard avant d’être interné à la prison de Dijon.
Condamné à mort le 24 octobre 1941 par le tribunal militaire allemand de Dijon (FK 669) pour « détention illégale d’armes », Paul Bocquenet a été fusillé, seul, le 5 décembre 1941, à 8 h 47, au stand de tir de Montmuzard, à Dijon. Il a été inhumé dans le cimetière des Péjoces de la même ville.
Son nom figure sur le Mur des 126 fusillés de Dijon ainsi que sur le monument aux morts et la plaque commémorative 1939-1945 à Châtillon-sur-Seine sous le nom de Boquenet (il est écrit sous cette forme dans l’acte de condamnation à mort).
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – SHD, GR 28 P 8 22 (dossier n °13). – Arch. Dép. Côte-d’Or 1630W167. – Notes de Charles Gutierrez. – Mémorial GenWeb. – État civil.

Delphine Leneveu, Annie Pennetier

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