Né le 18 mars 1926 à Brive-la-Gaillarde (Corrèze), mort au combat le 9 juin 1944 à Bretenoux (Lot) ; plombier-zingueur ; réfractaire au S.T.O., résistant dans l’Armée Secrète.

Fils de François Dupinet, employé au chemin de fer, et de Marie Pinot, sans profession, Raymond Dupinet n’avait que sept ans lorsqu’il perdit son père, employé aux chemins de fer. A l’âge de treize ans, une de ses deux sœurs, emportée par une fièvre typhoïde.
Sous l’Occupation, Henri, l’aîné des quatre frères, s’arrangea pour gagner l’Afrique du Nord. Maurice refusa de partir en Allemagne au titre du STO et s’engagea dans l’Armée Secrète. Raymond, son cadet, fit de même et le rejoignit dans la 3ème Compagnie du bataillon de l’AS de Cœur. A ses côtés, il combattit contre les SS de la division blindée Das Reich qui était partie de la région de Montauban le 8 juin et avait pris la direction du Nord, via la Dordogne, le Lot et la Corrèze. Au pont de Bretenoux, il fut comme son frère Maurice Dupinet frappé mortellement par les balles ennemies. Raymond Dupinet n’avait que 18 ans et deux mois.
Les deux frères furent initialement déclarés comme morts inconnus à l’état civil de Bretenoux. Il n’a pas de dossier de militaire tué à Caen.
Une rue à Brive-la-Gaillarde associe son nom à celui de son frère Maurice.
Sources

SOURCES : SHD Vincennes, GR 16 P 201262, dossier FFI (nc). — Archives du Centre Edmond Michelet à Brive ; avec l’aide de Françoise Germane et de Didier Boudin. — Jean-Paul Lartigue, Jean Watson, Brive. Histoire et Dictionnaire des noms de rues, Brive, Editions du Ver Luisant, 1998, page 58. — État civil.

Gilbert Beaubatie

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