Né le 27 octobre 1897 au Bouscat (Gironde), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au camp de Souge, commune de Martignas-sur-Jalle (Gironde) ; ajusteur à la SNCASO de Bacalan ; militant communiste.

Ancien combattant de la Première Guerre mondiale, militant communiste, Jean-Charles Brouillon, domicilié à Bordeaux (Gironde) militait clandestinement après l’interdiction de son parti. Il aurait donné l’ordre à ses camarades de travail d’observer une minute de silence le 11 novembre 1941. Il fut arrêté le 27 mai 1942 par la police française à Bordeaux pour « communisme ». Dans un rapport daté du 20 septembre 1942, il est noté que Jean-Charles Brouillon était « un ancien communiste, membre de la cellule illégale de l’entreprise ``Usine d’aviation de Bacalan’’ (usine allemande d’armement), payait ses cotisations, distribuait des tracts et donnait asile dans son domicile à des fonctionnaires en fuite ».
Interné à la prison du fort du Hâ (Bordeaux, Gironde), Jean-Charles Brouillon a été fusillé comme otage le 21 septembre 1942 dans le groupe des 50 otages, au camp de Souge en représailles à l’attentat du cinéma Rex à Paris au mois de septembre 1942.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Comité du souvenir des fusillés de Souge, Les 256 de Souge, op. cit., p. 94.

Delphine Leneveu

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