BRUSQUE Lucien, Édouard, Alexandre
Né le 13 octobre 1919 à Saint-Valery-sur-Somme (Somme), fusillé le 12 novembre 1940 à la citadelle d’Amiens (Somme) suite à une condamnation à mort ; marin-pêcheur.
Exécution de Lucien Brusque
Photographie prise par un témoin allemand développée par Pierre Caron, photographe à Amiens, qui en fit un double et la transmit à la Résistance. Communiquée à Londres, elle fit le tour du monde.
Exécution de Lucien Brusque et d’Émile Masson à la Citadelle d’Amiens.
Célibataire, Lucien Brusque résidait à Saint-Valery-sur-Somme.
Au mois d’août 1940 , avec son ami Émile Masson, il aida Serge de Moussac (créateur du réseau Narvik) après son évasion du Crotoy. Tous trois s’abritèrent dans la chapelle de Pinchefalise, aidés par l’abbé Leroux.
Il fut arrêté, en même temps que son frère Marcel et Émile Masson, un jeune batelier de 18 ans, le 15 octobre 1940 par la gendarmerie française pour « sabotage de lignes téléphoniques ». Masson reconnut les faits, indiquant qu’il ne se doutait pas d’avoir commis un crime aussi grave. Résistant individuel, il ne faisait pas partie d’un réseau de résistance.
Internés à Amiens, Émile Masson et Lucien Brusque furent déférés le 22 octobre 1940 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville, et condamnés à mort.
Un peloton d’exécution allemand les fusilla le 12 novembre 1940 à 10 heures dans les fossés de la citadelle.
Ils furent les deux premiers fusillés de Picardie.
Pour effrayer la population, leur exécution avait été annoncée par voie d’affiches où ils étaient qualifiés de « francs-tireurs ».
Un soldat allemand prit une photo de cette exécution et la fit développer chez un photographe amiénois qui parvint à en transmettre un tirage à la Résistance. Cette photo est parvenue en Angleterre et fut publiée dans la presse anglo-saxonne.
À Saint-Valery-sur-Somme son nom est inscrit sur quatre monuments ou stèles ; rue Roche Madome une stèle est dédiée à Lucien Brusque et Émile Masson.
Au mois d’août 1940 , avec son ami Émile Masson, il aida Serge de Moussac (créateur du réseau Narvik) après son évasion du Crotoy. Tous trois s’abritèrent dans la chapelle de Pinchefalise, aidés par l’abbé Leroux.
Il fut arrêté, en même temps que son frère Marcel et Émile Masson, un jeune batelier de 18 ans, le 15 octobre 1940 par la gendarmerie française pour « sabotage de lignes téléphoniques ». Masson reconnut les faits, indiquant qu’il ne se doutait pas d’avoir commis un crime aussi grave. Résistant individuel, il ne faisait pas partie d’un réseau de résistance.
Internés à Amiens, Émile Masson et Lucien Brusque furent déférés le 22 octobre 1940 devant le tribunal militaire allemand FK 580 de la ville, et condamnés à mort.
Un peloton d’exécution allemand les fusilla le 12 novembre 1940 à 10 heures dans les fossés de la citadelle.
Ils furent les deux premiers fusillés de Picardie.
Pour effrayer la population, leur exécution avait été annoncée par voie d’affiches où ils étaient qualifiés de « francs-tireurs ».
Un soldat allemand prit une photo de cette exécution et la fit développer chez un photographe amiénois qui parvint à en transmettre un tirage à la Résistance. Cette photo est parvenue en Angleterre et fut publiée dans la presse anglo-saxonne.
À Saint-Valery-sur-Somme son nom est inscrit sur quatre monuments ou stèles ; rue Roche Madome une stèle est dédiée à Lucien Brusque et Émile Masson.
Sources
SOURCES : AVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Gérald Maisse, Occupation et résistance dans la Somme, 1940-1944, F. Paillart, 2005. — MémorialGenweb. — Notes Annie Pennetier.
Delphine Leneveu, Philippe Pauchet, Frédéric Stévenot
