Né le 31 décembre 1908 à Paris XXème arr. (Seine), fusillé comme otage le 21 février 1942 à Fontevraud (aujourd’hui Fontevrault-l’Abbaye, Maine-et-Loire) ; éleveur ; militant communiste clandestin.

André Robert était le fils de Louis, Maurice Robert et de Mélanie, Marlène Quinet épiciers, domiciliés 18 rue Ramponneau dans le XXème arrondissement. Au début des années 40, André Robert, célibataire, résidait en Indre-et-Loire dans la commune de Notre-Dame-d’Oé où il exerçait la profession d’éleveur de porcs. Arrêté par la police française à une date inconnue pour « propagande anti-allemande et activité communiste » il fut condamné le 27 août 1941 à dix ans de travaux forcés par un tribunal militaire français pour propagande communiste. Il fut interné à la Maison centrale de Fontevraud (Maine-et-Loire) enregistré sous le matricule 2110.
Il fit partie des six otages livrés aux Allemands et fusillés à Fontevraud le 21 février 1942, en représailles à un attentat survenu à Tours (Indre-et-Loire) le 5 février 1942 contre un officier allemand.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Notre-Dame-d’Oé.
Sources

SOURCES : SHD AVCC, Caen, B VIII dossier 3 / AJ41 245 (Notes Thomas Pouty). — Roger Poitevin,Abbaye-Bagne de Fontevraud 1940-1944, Éd. AFMD 49, 2009 — Mémorial genweb. — État civil de Paris.

Julien Lucchini, Michel Thébault

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