SILHOL Henri, Léon, Roger
Né le 23 mars 1920 à Aubenas (Ardèche), mort au combat le 4 août 1943 à Thines (aujourd’hui Malarce-sur-la-Thines, Ardèche) ; maquisard FTP dans la Drôme puis en Ardèche, homologué interné résistant (DIR).
Fils de François Silhol, voyageur de commerce, et de Françoise Giney, sans profession, Henri Silhol avait rejoint en 1943 le maquis FTP de la Fournache, proche de Buis-Les-Baronnies (Drôme).
Il se porta volontaire avec sept autres jeunes FTP pour faire partie d’un « groupe-franc » chargé de réceptionner un parachutage d’armes en Ardèche. Charles Blanc commandait le groupe. L’opération était demandée par le réseau Tomy dirigé par le capitaine Frédéric Brown, agent de l’OSS.
Les jeunes FTP furent dirigés sur Marseille puis installés en juillet 1943 dans une ferme du hameau de Tastevin ( commune de Thines) en Ardèche. Le groupe était en liaison avec deux autres FTP de la région marseillaise, Jean-Marie Fournier et Jean Legendre dit Jacques, membres du réseau Tomy, chargés des contacts radio, installés dans une ferme à proximité. Attaqués par une colonne allemande le 4 août 1943, les huit jeunes FTP résistèrent pendant plusieurs heures. Charles Blanc et Georges Marcel BERNARD dit Gaston se suicidèrent plutôt que de se rendre. Quatre autres maquisards furent tués en tentant une sortie (Alphonse Bataille, Mathieu Ferrer, Maurice Finck, Henri Silhol). L’un d’entre-eux fut fait prisonnier (Georges Bernard dit Jojo). Un autre, Fernand Arnaud, blessé, caché dans un roncier, survécut et apporta un témoignage en 1944 (publié dans L’Ardèche Martyre d’Adolphe Demontès, voir sources).
Henri Silhol obtint la mention « Mort pour la France » attribuée le 13 novembre 1957 et fut homologué interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 6 juillet 1962 paru au JORF du 10 juillet 1962.
Son nom figure les monuments commémoratifs érigés à Malarce-sur-la-Thines et sur sur la plaque commémorative de la mairie et le monument aux morts à Aubenas (Ardèche).
Voir : Thines, 4 août 1943
Il se porta volontaire avec sept autres jeunes FTP pour faire partie d’un « groupe-franc » chargé de réceptionner un parachutage d’armes en Ardèche. Charles Blanc commandait le groupe. L’opération était demandée par le réseau Tomy dirigé par le capitaine Frédéric Brown, agent de l’OSS.
Les jeunes FTP furent dirigés sur Marseille puis installés en juillet 1943 dans une ferme du hameau de Tastevin ( commune de Thines) en Ardèche. Le groupe était en liaison avec deux autres FTP de la région marseillaise, Jean-Marie Fournier et Jean Legendre dit Jacques, membres du réseau Tomy, chargés des contacts radio, installés dans une ferme à proximité. Attaqués par une colonne allemande le 4 août 1943, les huit jeunes FTP résistèrent pendant plusieurs heures. Charles Blanc et Georges Marcel BERNARD dit Gaston se suicidèrent plutôt que de se rendre. Quatre autres maquisards furent tués en tentant une sortie (Alphonse Bataille, Mathieu Ferrer, Maurice Finck, Henri Silhol). L’un d’entre-eux fut fait prisonnier (Georges Bernard dit Jojo). Un autre, Fernand Arnaud, blessé, caché dans un roncier, survécut et apporta un témoignage en 1944 (publié dans L’Ardèche Martyre d’Adolphe Demontès, voir sources).
Henri Silhol obtint la mention « Mort pour la France » attribuée le 13 novembre 1957 et fut homologué interné résistant (DIR).
Il fut décoré de la Médaille de la Résistance à titre posthume par décret du 6 juillet 1962 paru au JORF du 10 juillet 1962.
Son nom figure les monuments commémoratifs érigés à Malarce-sur-la-Thines et sur sur la plaque commémorative de la mairie et le monument aux morts à Aubenas (Ardèche).
Voir : Thines, 4 août 1943
Sources
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 152321 et AC 21 P 675329 (nc). — SHD Vincennes, GR 16 P 548501 (nc). — Mémoire des hommes. — A. Demontès, L’Ardèche martyre, imp. Mazel, Largentière, 1946. — Le Musée départemental de la Résistance en Ardèche et de la Déportation, La Résistance en Ardèche, CD-ROM, AERI, 2004. — Mémorial GenWeb. — Geneanet. — État civil.
Jean-Pierre Besse, Jean-Luc Marquer
