Né le 5 juin 1909 à Flers (Orne), fusillé comme otage le 2 octobre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; gardien de prison ; résistant.

Marié et père d’un enfant, Jean Faure résidait à La Linde en Dordogne. Résistant gaulliste, membre du Mouvement de libération nationale (MLN), ex-Mouvements unis de Résistance (MUR), issus des mouvements de la Zone sud, Combat, Libération-Sud et Franc-tireur, il faisait évader des détenus politiques de la prison et organisait le passage de clandestins en Espagne.
Il fut arrêté à Mauzac (Dordogne) le 26 mars 1943 par trois policiers de la Sipo-SD dont deux en civil. L’intervention de son chef ne put empêcher les policiers allemands de l’emmener et de l’incarcérer successivement à Périgueux puis à Limoges, et enfin à Romainville le 25 mai 1943.
Jean Faure fut l’un des quarante-huit otages fusillés au Mont-Valérien le 2 octobre 1943 entre 18 heures et 19 heures, en représailles à l’exécution de Julius Ritter, colonel SS, responsable en France du Service du travail obligatoire (STO), abattu le 28 septembre 1943 par un détachement des Francs-tireurs et partisans-Main-d’œuvre immigrée (FTP-MOI) composé de Marcel Rayman, Léo Kneler, Spartaco Fontanot et Celestino Alfonso.
Il fut déclaré « Mort pour la France » par le secrétariat général aux Anciens Combattants le 22 juin 1945.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes.

Dominique Tantin

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