Né le 5 avril 1913 à Sireuil (Charente), fusillé le 15 janvier 1944 au camp de la Braconne (Brie-La Rochefoucauld, aujourd’hui commune de Brie, Charente) ; agent des lignes au PTT ; résistant communiste, membre des FTPF.

Marié et père d’un enfant, Pierre Gaborit était domicilié à Angoulême (Charente). Il s’engagea dans la résistance communiste au sein des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), organisation militaire du Front national pour la libération et l’indépendance de la France (FN), mouvement de résistance fondé et dirigé par le Parti communiste français (PCF). À compter du mois de décembre 1942, il fut actif dans le groupe « Angoulême-Ruelle » des Francs-tireurs et partisans français (FTP), avec notamment Marcel Baud, Amédée Berque, Pierre Camus, Raymond Corbiat, Pierre Gaborit, René Gillardie et Gérard Vandeputte.
Le 2 octobre 1943, Pierre Gaborit fut arrêté par la Sipo-SD à son domicile. Emprisonné à Angoulême, il fut condamné à mort le 6 janvier 1944 par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 887 pour « activité communiste et complicité avec l’ennemi ». Après rejet de la demande de grâce, Pierre Gaborit fut exécuté le 15 janvier suivant au camp de la Braconne avec Marcel Baud, Amédée Berque, Pierre Camus, Raymond Corbiat, Robert Geoffroy, René Gillardie, Armand Jean, Francis Louvel et Gérard Vandeputte.
Le 13 janvier 1946, le monument des fusillés de la Braconne fut inauguré devant plus de 10 000 personnes par Maurice Thorez, ministre d’État, secrétaire général du PCF.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Sites Internet : ASFB ; Mémorial GenWeb.

Dominique Tantin

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