Né le 24 janvier 1922 à Charenton-le-Pont (Seine), abattu le 17 août 1943 au col des Moines (Pyrénées-Atlantiques) ; étudiant ; réfractaire au STO, résistant.

Fils de René Cantal, chef de comptabilité, et de Mathilde Ménoire, sans profession, Serge Cantal était étudiant et habitait 39, rue des écoles à Charenton-le-Pont. En âge d’être requis au titre du service du travail obligatoire en Allemagne (STO), il tenta de rejoindre Alger ou Londres par l’Espagne pour s’engager dans les Forces françaises combattantes. Mais le 17 août 1943 vers 1 heure du matin, il fut surpris par des douaniers du VGAD (Verstärkter Grenzaufsichtsdienst : service renforcé de surveillance des frontières) à proximité du col des Moines (Pyrénées-Atlantiques) situé à la frontière de l’Aragon. Le jeune homme tentait de contourner le poste de contrôle en rampant. Comme il ne répondait pas aux sommations et qu’il continuait sa progression, les douaniers ouvrirent le feu, le tuant sur le coup.
Il a été homologué DIR. Il a reçu la médaille de la Résistance (décret du 22 mars 1960, JO du 27 mars 1960). Il a également un dossier de victime civile.
Son nom figure sur une plaque commémorative de la mairie de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne).
Il se confond peut-être avec Serge Cantal exécuté à Laruns.
 
Sources

SOURCE : SHD Vincennes GR 16 P 104500 Serge René Henri Cantal (nc). — DAVCC Caen AC 21 P 321649 Serge Cantal (nc). — Mémoire des hommes. — MemorialGenWeb . — Jean-Marie Pontaut et Eric Pelletier, Chronique d’une France occupée. Les rapports confidentiels de la gendarmerie 1940-1945, Michel Lafon, 2008. — État civil.

Jean-Pierre Ravery

Version imprimable