Né le 2 avril 1922 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), fusillé le 6 août 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; représentant de commerce ; résistant FTPF.

Gabriel Blanc demeurait chez ses parents 10 rue Savaron à Clermont-Ferrand. Il fit un malaise le 20 mars 1941 sur la voie publique à Paris. Il fut emmené à l’hôpital Piccini dans le XVIe arrondissement : une absorption trop importante de digitaline, médicament utilisé pour insuffisance cardiaque, avait provoqué son évanouissement.
Membre des FTP, Gabriel Blanc fut probablement arrêté par la police allemande à une date et en un lieu inconnus. Il comparut le 28 juillet 1943 devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d’Anglas (VIIIe arr.), fut condamné à mort pour « avoir trahi des secrets d’état et favorisé l’ennemi » et pour « détention d’armes ». Il fut passé par les armes le 6 août 1943 à 16 h 11 au Mont-Valérien en compagnie de Raymond Grandjean, Joseph Axelroud et Raymond Leprêtre.
L’Office national des anciens combattants (ONAC) de Caen lui attribua la mention « Mort pour la France » le 14 février 2013.
Sources

SOURCES : Arch. PPo., 1W 1229. – DAVCC, Caen, Boîte 5/B VIII 4-Liste S 1744-226/43 (Notes Thomas Pouty). – Site Internet Mémoire des Hommes.

Daniel Grason

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