ROLLAND Étienne, René
Né le 10 novembre 1916 à Brest (Finistère), fusillé le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier à l’Arsenal de Brest ; syndicaliste CGT ; militant communiste ; résistant membre des FTPF.
Fils d’Alexandre Rolland, maçon, et de Marie, Julie Le Roy, couturière, Étienne Rolland, ouvrier à l’Arsenal de Brest, s’était marié le 23 mars 1935 à Saint-Marc (Finistère) avec Yvonne Stéphant, et était père de trois enfants.
Le 1er octobre 1942, il fut arrêté par le Service de police anticommuniste (SPAC) à Brest pour activité de franc-tireur. Il était membre de l’Organisation spéciale (OS) et des Francs-tireurs et partisans (FTP). Son dossier mentionnait une adhésion à la CGT en 1935, puis au Parti communiste en 1936. En octobre et décembre 1941, il avait pris part aux grèves des ouvriers de l’Arsenal de Brest et avait, dans le cadre de ses activités de résistant, œuvré au sabotage de machines-outils et de stations de pompage.
Jugé le 28 août 1943 par le tribunal allemand du Gross Paris, Étienne Rolland fut condamné à mort. Il fut incarcéré successivement à la prison de Brest du 1er octobre 1942 au 28 janvier 1943, à la prison Jacques-Cartier de Rennes (Ille-et-Vilaine) du 28 janvier au 28 juillet 1943, et à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) jusqu’à son exécution, le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien par les autorités allemandes.
Reconnu Mort pour la France, il a été homologué "déporté et interné de la résistance" (DIR), forces françaises de l’intérieur (FFI), résistance intérieure française (RIF).
Son nom est gravé sur la stèle commémorative des 19 résistants brestois fusillés au Mont-Valérien le 17 septembre 1943 et sur le mémorial cloche.
(Voir Albert Abalain.)
Le 1er octobre 1942, il fut arrêté par le Service de police anticommuniste (SPAC) à Brest pour activité de franc-tireur. Il était membre de l’Organisation spéciale (OS) et des Francs-tireurs et partisans (FTP). Son dossier mentionnait une adhésion à la CGT en 1935, puis au Parti communiste en 1936. En octobre et décembre 1941, il avait pris part aux grèves des ouvriers de l’Arsenal de Brest et avait, dans le cadre de ses activités de résistant, œuvré au sabotage de machines-outils et de stations de pompage.
Jugé le 28 août 1943 par le tribunal allemand du Gross Paris, Étienne Rolland fut condamné à mort. Il fut incarcéré successivement à la prison de Brest du 1er octobre 1942 au 28 janvier 1943, à la prison Jacques-Cartier de Rennes (Ille-et-Vilaine) du 28 janvier au 28 juillet 1943, et à la prison de Fresnes (Seine, Val-de-Marne) jusqu’à son exécution, le 17 septembre 1943 au Mont-Valérien par les autorités allemandes.
Reconnu Mort pour la France, il a été homologué "déporté et interné de la résistance" (DIR), forces françaises de l’intérieur (FFI), résistance intérieure française (RIF).
Son nom est gravé sur la stèle commémorative des 19 résistants brestois fusillés au Mont-Valérien le 17 septembre 1943 et sur le mémorial cloche.
(Voir Albert Abalain.)
Sources
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 4, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty), AC 21 P 665457. — SHD Vincennes, GR 16 P 518290 (nc). — Mémoire des hommes. — État civil.
Julien Lucchini