Né le 13 août 1888 à Pont-Saint-Pierre (Eure), fusillé le 13 janvier 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; représentant de commerce ; résistant.

Fils d’Eugène Carbonnier, directeur de filature, et de Julie, née Descards, sans profession, Georges Carbonnier vivait depuis 1930 avec Marthe Jourdan, couturière. Le couple résidait au 37 rue Lamarck à Paris (XVIIIe arr.). Représentant de commerce à la chocolaterie Jacquin dans le IIe arrondissement de Paris, il faisait partie d’un réseau de renseignements pour les Alliés. Il recueillait notamment des informations sur les côtes de la Manche, et aurait, selon une note du préfet de la Seine du 26 juin 1954, appartenu à l’état-major du 2e Bureau.
Georges Carbonnier fut arrêté le 20 juillet 1941 à Caen (Calvados) par les autorités allemandes pour « espionnage ». Il fut successivement interné dans les prisons de Caen et de Fresnes (Seine, Val-de-Marne). Condamné à mort le 10 janvier 1942 par le tribunal militaire allemand du Gross Paris, Georges Carbonnier a été fusillé le 13 janvier 1942 à 16 h 15 au Mont-Valérien.
Il fut inhumé au cimetière parisien d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne) le 13 janvier 1942 division 39, ligne 1, n°3
Le ministère des Anciens Combattants lui attribua le 12 janvier 1955 la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur la cloche du Mémorial de la France combattante au Mont-Valérien.
Voir Mont-Valérien, Suresnes (Hauts-de-Seine)
Sources

SOURCES : Arch. PPo., 1W 0438. — DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). — Site Internet Mémoire des Hommes. — État civil. — MémorialGenWeb. — Répertoire des fusillés inhumés au cimetière parisien d’Ivry.

Daniel Grason, Delphine Leneveu

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