VACHER André
Né le 14 avril 1923, fusillé le 31 mars 1944, au fort Saint-Nicolas à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; résistant au sein de l’Armée secrète (AS).
Quatorze maquisards furent faits prisonniers, incarcérés à Gap (Hautes-Alpes), puis aux Baumettes (Marseille). Treize d’entre eux furent conduits ensuite à Lyon (Rhône).
André Vacher fit partie des dix résistants condamnés à mort par le tribunal militaire allemand de la Zone sud le 6 mars 1944, avec Jean Burle*, Paride Cadegiani*, Pascal Incollinco, François Lluch*, Jean Martinigol*, André Poggioli, Pierre Queirel, Henri Silvy et Jean Venture.
Les sources divergent quant au lieu où siégea ce tribunal (Lyon ou Nîmes, dans le Gard) et sur celui de l’exécution (Lyon ou Marseille, au fort Saint-Nicolas). Le 1er avril 1944, le « conseiller supérieur du conseil de guerre », Hamann, informa, depuis Lyon, le préfet de la région de Marseille de l’exécution des condamnés pour « activité de francs-tireurs ».
Le nom d’André Vacher, reconnu « Mort pour la France », figure sur le monument aux morts de Curbans et sur le monument érigé en l’honneur des maquisards, en juillet 2007, au col de Blaux,
SOURCE : DAVCC, Caen, dossiers 21P133261 et 21P 526 596. – Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, 76 W 117, tribunal du commandant, territoire d’armée, France Sud, 1er avril 1944. – Arch. Dép. Bouches-du- Rhône, 76 W 117, le préfet de la région de Marseille à l’administrateur de la ville de Marseille et aux maires d’Arles et d’Allauch, 7 avril 1944. — Jean Garcin, De l’armistice à la Libération dans les Alpes-de-Haute-Provence, Manosque, Imprimerie Vial, 1990. – Robert Mencherini, Résistance et Occupation (1940-1944), Midi rouge, ombres et lumières, 3, Paris, Syllepse, 2011. — Notes Thomas Pouty. — État civil.
Barbara Bonazzi, Robert Mencherini