Né le 24 mai 1900 à Paris (IXe arr.), fusillé le 13 mai 1943 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; radio-électricien ; résistant de la Confrérie Notre-Dame.

Fils d’Eugène Rousier, employé de commerce, et de Juliette Nicoud, sans profession, Marcel Rousier, radio-électricien demeurant à Pontoise (Seine-et-Oise, Val-d’Oise), s’était marié le 3 août 1925 à Chatou (Seine-et-Oise, Yvelines) avec Simone Ruez et était père de deux enfants.
Il fut arrêté à Pontoise par les autorités allemandes pour espionnage. Résistant, il était membre du réseau Confrérie Notre-Dame-Castille.
Incarcéré à la prison du Cherche-Midi (Paris, VIe arr.), il fut condamné à mort le 9 avril 1943 par le tribunal militaire FK 887 d’Angoulême (Charente) ou par celui du Gross Paris selon les sources. Fernand de Brinon intervint en sa faveur auprès du général Otto von Stülpnagel, mais son recours en grâce fut rejeté le 20 mai, une semaine après son exécution.
Il avait été fusillé le 13 mai 1943 au Mont-Valérien.
Dans ses carnets, l’Abbé Stock précise qu’il était protestant. Voir Paul Gloriod
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, Boîte 5 / B VIII 4, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – État civil. — Abbé Stock, Journal de guerre, op.cit.

Julien Lucchini

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