Né le 4 septembre 1901 à Remiremont (Vosges), fusillé suite à une condamnation à mort le 12 octobre 1943 à Épinal (Vosges) ; sous-chef de gare SNCF ; résistant du réseau Centurie et de l’OCM homologué résistant des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Henri Royer était le fils de Marie Maximilien et de Marie Gabrielle Mangin. Il était entré à la Compagnie du chemin de fer de l’Est en janvier 1925. Sous-chef de gare SNCF demeurant à Remiremont, Henri Royer s’était marié le 20 avril 1927 à Remiremont (Vosges) avec Marie Marguerite Claude et il était père d’une enfant, Andrée.
Le 10 juillet 1943, il fut arrêté à Remiremont par la Sipo-SD pour « complicité dans la désertion de militaires allemands ». En réalité, il s’agissait de soldats yougoslaves incorporés de force dans l’armée allemande. Il était membre du réseau Centurie, dont il était le chef local, ainsi que de l’Organisation civile et militaire (OCM).
Incarcéré à la prison de la Vierge à Épinal pendant toute la durée de son internement, Henri Royer fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 622 d’Épinal le 4 septembre 1943.
Il a été fusillé le 12 octobre 1943 à Épinal par les autorités allemandes.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et le titre de "Déporté et interné résistant" (DIR) attribué le 6 septembre 1954. Il fit homologué résistant des Forces françaises combattantes (FFC) et des Forces françaises de l’intérieur (FFI).
Son nom figure sur le monument des fusillés vosgiens et la plaque commémorative de la SNCF en gare, à Épinal, sur le monument aux morts et les plaques commémoratives dans l’église abbatiale Saint-Pierre, à Remiremont (Vosges).
Sources

SOURCE : DAVCC, Caen, B VIII 4, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty).— SHD, Vincennes, GR 16 P 526581 (nc).— Pour plus de détails on se reportera utilement à Cheminots victimes de la répression 1940-1945, pages 1323/24, éditions Perrin/SNCF, Paris 2017.

Julien Lucchini

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