SADORGE Noé, Romain, Émile
Né le 21 mars 1912 à Alluyes (Eure-et-Loir), fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; cultivateur ; résistant FTPF d’Eure-et-Loir.
Le 15 mars 1944, le tribunal militaire allemand FK 544 de Chartres le condamna à mort lit-on parfois. En fait le tribunal FK 544B a siégé à Fresnes où Sadorge avait été transporté le 8 mars. Le tribunal se tint les 13, 14 et 15 dans une baraque Adrian au fond de la cour de Fresnes. Noé Sadorge a été fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien par les autorités allemandes. Il fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
Il était le frère d’Omer Sadorge et le cousin de Pierre Sadorge, tous deux arrêtés et fusillés, comme lui, au Mont-Valérien. Ils sont parmi les trente et un fusillés d’Eure-et-Loir.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée après avis favorable du ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre du 26 décembre 1946. Il a été reconnu Interné résistant et homologué sous-lieutenant FFI. Il a été décoré de la médaille de la Résistance par décret du 31 mars 1947 (JO du 26 juillet 1947.
Son nom est inscrit sur la Cloche commémorative du Mont-Valérien et sur le monument aux morts de sa commune Hanches.
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 4 / Boîte 5, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). –Service historique de la Défense, Vincennes GR 16 P 529614 (nc). — État civil.— MemorialGenWeb. — Abel Le Boy, "Rapport sur l’affaire des fusillés du 30 mars 1944", supplément au Bulletin de la Société archéologique d’Eure-et-Loir, n°85, jullet-septembre 2005. — Arbre généalogique et notes de Marie-Thérèse Grangé (Association anciens élèves des lycées de Chartres).
Julien Lucchini, Annie Pennetier