BESSIÈRES Albert, Aristide
Né le 22 mars 1908 à Figeac (Lot), fusillé comme otage le 30 avril 1942 à Amiens (Somme) ; répétiteur ; membre du comité de la région communiste d’Eure-et-Loir en 1938.
Fils d’un employé de commerce et d’une catholique pratiquante, Albert Bessières (écrit parfois Bessiere) obtint le baccalauréat au collège de Figeac et devint maître d’internat en 1929. Nommé répétiteur puis professeur-adjoint au lycée de Dreux (Eure-et-Loir), membre du Syndicat du personnel de l’enseignement secondaire (FGE-CGT), il adhéra au Parti communiste français en 1937. Secrétaire de la cellule, secrétaire du comité de défense de l’Humanité, secrétaire adjoint de la section communiste de Dreux, il devint membre du comité régional lors de la conférence régionale de 1938. En outre, il était membre actif de la section tennis de la société sportive du cercle laïque affilié à l’UFOLEP.
Albert Bessières se maria en mai 1936 à Dreux (Eure-et-Loir) avec la fille d’un charretier et d’une employée de commerce. Le couple eut une fille en 1938.
Membre du Front national, il fut arrêté le 4 juillet 1941 à Dreux par les autorités allemandes pour propagande communiste. Emprisonné à Chartres, transféré au camp de Compiègne puis à la prison d’Amiens le 29 avril 1942, il fut fusillé le lendemain à la citadelle d’Amiens, comme otage, à la suite de l’attentat de Moult-Argences du 16 avril 1942.
Inhumé à Dury, son corps fut transféré à Dreux en février 1949 en présence de son épouse. Il fut reconnu « Mort pour la France ».
Albert Bessières se maria en mai 1936 à Dreux (Eure-et-Loir) avec la fille d’un charretier et d’une employée de commerce. Le couple eut une fille en 1938.
Membre du Front national, il fut arrêté le 4 juillet 1941 à Dreux par les autorités allemandes pour propagande communiste. Emprisonné à Chartres, transféré au camp de Compiègne puis à la prison d’Amiens le 29 avril 1942, il fut fusillé le lendemain à la citadelle d’Amiens, comme otage, à la suite de l’attentat de Moult-Argences du 16 avril 1942.
Inhumé à Dury, son corps fut transféré à Dreux en février 1949 en présence de son épouse. Il fut reconnu « Mort pour la France ».
Sources
SOURCES : RGASPI, 495 270 3176, 517 1 1892, 517 1 1908. – DAVCC, Caen, B VII dossier 3 (Notes Thomas Pouty).
Jacques Girault