SERGENT Pierre
Né le 2 mars 1920 à Devrouze (Saône-et-Loire), exécuté sommairement le 23 août 1944 à Simard (Saône-et-Loire) ; résistant du réseau Marc Breton.
Pierre Sergent était le fils de Jean Pierre et de Marie Desbois. Il était marié avec Renée Armande Augustine Aubert. Il était domicilié à Nanterre (Seine, Hauts-de-Seine).
Il était agent du réseau Marc Breton, depuis septembre 1941, sous le matricule MB/195.
Le 23 août 1944 une unité allemande formée de 250 SS et de parachutistes partit de Louhans (Saône-et-Loire) pour aller chercher les postes échelonnés sur la voie ferrée jusqu’à Navilly. Au retour la colonne fut harcelée par le maquis et perdit une cinquantaine d’hommes. Pour se venger les nazis investirent le bourg de Simard et incendièrent les maisons faisant sortir les habitants et fusillant au hasard neuf hommes par représailles aux hameaux du Petit-Cerisier et du Galet.
Il fut arrêté chez ses parents et fusillé le 23 août 1944 à 19 heures environ dans la cour de la ferme de ceux-ci, au hameau du Petit-Cerisier, à Simard.
Il est inhumé au cimetière communal, à Simard (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur la stèle commémorative au hameau du Petit-Cerisier, à Simard (Saône-et-Loire) et sur le monument aux morts, à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Il était agent du réseau Marc Breton, depuis septembre 1941, sous le matricule MB/195.
Le 23 août 1944 une unité allemande formée de 250 SS et de parachutistes partit de Louhans (Saône-et-Loire) pour aller chercher les postes échelonnés sur la voie ferrée jusqu’à Navilly. Au retour la colonne fut harcelée par le maquis et perdit une cinquantaine d’hommes. Pour se venger les nazis investirent le bourg de Simard et incendièrent les maisons faisant sortir les habitants et fusillant au hasard neuf hommes par représailles aux hameaux du Petit-Cerisier et du Galet.
Il fut arrêté chez ses parents et fusillé le 23 août 1944 à 19 heures environ dans la cour de la ferme de ceux-ci, au hameau du Petit-Cerisier, à Simard.
Il est inhumé au cimetière communal, à Simard (Saône-et-Loire).
Il obtint la mention « Mort pour la France » portée sur son acte de décès.
Son nom figure sur la stèle commémorative au hameau du Petit-Cerisier, à Simard (Saône-et-Loire) et sur le monument aux morts, à Nanterre (Hauts-de-Seine).
Sources
SOURCE : André Jeannet, Mémorial de la Résistance en Saône-et-Loire. Biographies des résistants, 2005, JPM.— Article Commémoration : en mémoire des fusillés du 23 août 1944 dans L’Indépendant du Louhannais et du Jura du 22 août 2000.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).
André Jeannet, Jean-Louis Ponnavoy
