Né le 29 octobre 1924 à Saint-Dié (Vosges), fusillé le 27 avril 1944 à Épinal (Vosges) ; monteur en chauffage ; résistant, membre de l’Organisation civile et militaire (OCM).

Fils de Marie Victor Schmitt, chaudronnier, et de Jeanne Joseph, Jean Schmitt, monteur en chauffage, demeurait à Saint-Dié.
Il fut arrêté par la police française de Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour « actes de franc-tireur ». Membre de l’OCM, Jean Schmitt fut l’un des inculpés de l’affaire de l’attentat sur un commissariat de police. Le groupe OCM de Saint-Dié avait en effet décidé de l’attaque d’un commissariat, avec pour objectif de s’emparer de tickets de rationnement. Dénoncés, une douzaine de membres du groupe furent arrêtés en même temps que Jean Schmitt.
Incarcéré à la prison Charles-III de Nancy, il fut transféré en avril 1944 à Épinal. Le 26 avril 1944, le tribunal militaire allemand FK 622 d’Épinal le condamna à mort. Jean Schmitt ne fut pas autorisé à déposer un recours en grâce. Il a été fusillé le 27 avril 1944 à Épinal.
Les treize résistants fusillés sont : René Barbier, Joseph Baumeler, Jean Dorner, Paul Jacquot, Henri Ketten, Gustave Koeberlé, Jean Lalevée, Albert Leclerc, Jules Michler, Pierre Picard, René Reinstadler, Jules Schmidt, Maurice Thiébaut.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 5 (Notes Thomas Pouty). – État civil.

Julien Lucchini

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