Né le 12 août 1897 à Dombsale-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle), fusillé le 21 octobre 1941 à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) ; mécanicien ; militant communiste ; victime civile.

Fils de Jean, Baptiste, Jules Steinmetz, machiniste, et de Sophie, Camille Matet, domiciliés à Dombasle, Jules Steinmetz vivait à Dombasle, où il exerçait la profession de mécanicien à l’usine sidérurgique de Neuves-Maisons.
il fut jusqu’à la dissolution du Parti Communiste en septembre 1939, secrétaire de la cellule du parti, à Bayon (Meurthe-et-Moselle).
Le 23 septembre 1941, il fut arrêté pour détention d’armes suite à une perquisition à son domicile qui semble avoir été motivée par une dénonciation dans son entourage. Bien que cela n’ait pas eu de lien avec son arrestation, Jules Steinmetz semble avoir été membre du Parti communiste clandestin.
Incarcéré à la prison de Nancy, il fut condamné à mort par le tribunal militaire FK 591 de Nancy le 14 octobre 1941. Il a été fusillé le 21 octobre 1941 à 7h48 au champ de tir de la Petite Malpierre, à Champigneulles, et sa mort fut annoncée dans la presse régionale du lendemain.
Il obtint la mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur la liste du Souvenir français des fusillés de la Malpierre, à Champigneulles.
Sources

SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 2, Liste S 1744 (Notes Thomas Pouty). – Commune de BAYON Liste chronologique des victimes civiles et militaires de la Seconde Guerre mondiale.— État civil.

Julien Lucchini

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